Les travaux de réfection des écoles primaires de la commune de Saharidj, 45 km à l'est de Bouira, engagés par les services de l'APC, ne sont finalement que de la poudre aux yeux, pour ne pas dire de l'argent jeté par la fenêtre. En effet, ces travaux dont le montant de l'enveloppe financière allouée avoisine les 100 millions de centimes, consistant en la pose de feuilles en aluminium étanches sur les toitures, confiés à trois entreprises différentes. Si les délais d'exécution de ce projet ont été respectés, la manière avec laquelle a été confectionnée ce dernier est, par contre, tout porte à le croire, bâclée. En effet, une scène des plus effrayantes a été observée dans l'après-midi du lundi dernier, au niveau de l'école primaire Khaber Mohamed du chef-lieu de la municipalité, lorsqu'une partie de cette matière ferreuse posée sur la toiture du deuxième étage, s'est détachée à la faveur des rafales de vents violents enregistrés durant la même journée. Cet épouvantable incident est survenu à une heure de pointe où la cour grouillait d'élèves. Fort heureusement, aucune victime parmi les élèves n'a été enregistrée.Par ailleurs, est-il utile de souligner que ce genre de toitures, qui ont pour rappel, été récemment réalisées au niveau de plusieurs écoles de la commune, présentent des malfaçons. Enfin, c'est à se demander si les entreprises chargées de la réalisation de ces travaux ont la qualification requise ? Et, quel est le rôle du service chargé du suivi de ce dernier ? N'est-ce pas là de l'argent jeté par la fenêtre ? Autant de questions qui taraudent l'esprit du simple citoyen.