La baisse du niveau des recettes fiscales de la daïra d'Aïn El Turck a contraint les pouvoirs publics à se rapprocher des opérateurs économiques et principalement des hôteliers pour pallier ce déficit. La rencontre, qui a regroupé le chef de daïra et les différents opérateurs en présence des élus locaux, devrait normalement répondre à ce souci de générer le maximum de recettes fiscales et parafiscales. D'autant plus que ces hôtels constituent les principaux gisements fiscaux de la daïra d'Aïn El Türck. Sauf qu'avant cela, une mise à jour fiscale est nécessaire car beaucoup d'opérateurs sont en porte-à-faux avec la législation, puisqu'ils ne reversent pas leurs taxes de séjour et que celles-ci sont importantes pour les communes qui n'arrivent pas à prospérer. D'autre part, la saison estivale étant en ligne de mire de la daïra lors de cette rencontre, il a été jugé utile d'associer ces opérateurs à sa préparation dans le sens où ils offrent les infrastructures d'accueil. En effet, outre la literie et, à un degré moindre, la restauration, ce secteur offre également du loisir, une source d'attractivité intéressante en termes de profit. Donc, c'est à partir de l'assemblage entre ces différents éléments que les responsables à Aïn El Türck espèrent atteindre un niveau appréciable en termes d'accueil et de remplissage. Un pari difficile, quant on sait que cette zone balnéaire a perdu près de la moitié de sa clientèle qui est allée chercher ailleurs un produit touristique plus qualitatif, surtout en termes d'hygiène. Ce qui laisse comprendre que, quels que soient les moyens mis en place, la question de l'hygiène demeure un facteur déterminant et que l'enjeu est à ce niveau-là, même si d'autres aspects doivent être revus et corrigés.