Fehoul, la commune oubliée La commune de Fehoul, à 20 km du chef-lieu de la daïra de Remchi, est une contrée déshéritée. Peu ou pas de projets de développement : pas de gaz de ville, routes non bitumées, éclairage défaillant, un dispensaire présentant le strict minimum de services, chômage… Une situation désastreuse qui pousse les autochtones à déserter leur contrée en quête d'une vie meilleure dans les communes limitrophes. Distributeur automatique La daïra de Sidi Djilali, dans le sud de la wilaya, dispose d'une poste, mais ce service public est fortement décrié par les usagers. Selon des témoignages, « l'exiguïté des lieux fait que beaucoup de gens attendent dehors avant que leur tour n'arrive. Pour un retrait d'argent, par exemple, on est obligé de patienter pendant des heures ». L'agence postale ne dispose pas de distributeur automatique. Et dire qu'elle avait bénéficié d'une enveloppe financière de 700 millions de centimes pour des travaux d'expansion et de restauration ! Les dernières fortes précipitations et les chutes de neige avaient mis à nu la mauvaise réalisation des projets. Chetouane sans gaz de ville Les habitants des quartiers de Chetouane, dans la périphérie de la ville de Tlemcen, éprouvent les pires difficultés pendant cet hiver exceptionnel. Outre la cherté de la bouteille de gaz butane, « elle n'est pas toujours disponible. On souhaiterait que nos foyers soient alimentés par le gaz naturel, surtout lorsque l'on sait que, pratiquement, toutes les communes de notre wilaya ont bénéficié de cette énergie. » Les jeunes de Tebouda en colère Les jeunes du village Tebouda, à quelques kilomètres de Sebdou, sont en colère. L'unique salle polyvalente, construite depuis 4 ans déjà, ne dispose d'aucun équipement pédagogique ni de matériels. « C'est une salle nue ne servant pratiquement à rien, alors qu'elle devait être équipée pour l'exercice de plusieurs activités culturelles ». En attendant, cette infrastructure sert de rassemblement aux jeunes dans des rencontres circonstancielles…