Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a indiqué hier que le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, va «certainement» être convoqué par la commission de discipline pour s'expliquer sur les propos qu'il a tenus, ces deux derniers jours, au sujet des présidents de club et de celui de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar. Zetchi, qui s'est exprimé sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, a estimé que les déclarations du premier responsable des Canaris sont «graves» et que, par conséquent, il devra en répondre devant les instances concernées. Il a cité, à ce titre, une éventuelle convocation de Mellal par la commission de l'éthique. Mellal, qui n'avait pas admis le report de 24 heures du match USMA-JSK, de la 13e journée (prévu donc aujourd'hui, selon la nouvelle programmation), alors que le club algérois n'en avait même pas fait la demande, d'après les affirmations de son directeur général, Abdelhakim Serrar, a décidé ainsi de «boycotter» ladite rencontre. Il a tiré, à l'occasion, à boulets rouges sur Medouar. «Cherif Mellal doit assumer ses responsabilités», a encore signifié Zetchi. Ce dernier s'est également exprimé sur d'autres questions qui font polémique ces derniers jours. Au sujet de la déclaration de Rabah Saadane, à propos d'un supposé arrangement du match Algérie-Egypte de la CAN-2010, le président de la Fédération s'est refusé à faire le moindre commentaire, se contentant d'indiquer que c'est au concerné «d'aller ou pas plus loin». Quant à l'enquête relative à la corruption dans le football national, faite par le média britannique BBC et reprise tout récemment par le journal français France Football, le président de la FAF a estimé que «rien n'a été apporté de plus que ce qui se dit depuis 10 ou 15 ans». D'après lui, en mettant sur pied la commission d'éthique, l'instance fédérale a démontré qu'elle a la volonté «concrète» de lutter contre ce phénomène. En dernier lieu, Zetchi a tenu, lors de son intervention, à «soutenir» l'arbitre algérien Abid Charef, qui a officié vendredi dernier le match Al Ahly d'Egypte-Espérance de Tunis, et qui a été accusé de corruption par les médias tunisiens. Tout en reconnaissant que le referee algérien «n'avait pas fait un grand match», le premier responsable de la FAF a estimé que les erreurs d'arbitrage sont commises même lors de la Coupe du monde.