Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Ridha El Mokni. Enseignant à la faculté des sciences de Bizerte (Tunisie) au département Sciences de la vie « Nous cherchons à promouvoir l'écotourisme »
Quel est l'état des zones humides tunisiennes ? Nous en avons beaucoup et c'est un écosystème protégé chez nous. Des ONG travaillent sur place pour trouver d'autres zones humides, leur attribuer leurs caractéristiques et voir s'il y a besoin de les protéger. Bénéficient-elles des lois protectrices et si oui, sont-elles respectées ? Nous bénéficions d'une batterie de lois sur les zones humides et les parcs nationaux en plus de la Convention Ramsar. Les sanctions sont très sévères et cette dernière décennie on a beaucoup travaillé à leur préservation. On ne peut pas garantir l'atteinte portée par quelques particuliers, mais cela est sans conséquences graves. Qu'en est-il du projet algéro-tunisien visant à faire le prolongement chez vous de l'autoroute Est-Ouest ? Il ne verra pas le jour. Concernant le parc Keija situé à la frontière algéro-tunisienne, l'Etat interdit complètement son entrée. Une autoroute qui traverse une zone humide protégée par la Convention Ramsar est un scénario impossible en Tunisie. Au contraire, durant le mois de novembre, il a été question de lancer 12 nouveaux parcs nationaux et réserves naturelles. L'objectif de l'heure est de développer le tourisme sans détruire les écosystèmes. Qu'en est-il de la coopération algéro-tunisienne ? Elle est d'un niveau modeste. Il y a cependant beaucoup de projets, surtout dans le domaine forestier, mais il faut les motiver. Le problème se situe surtout dans le financement.