Les parents d'élèves de l'école Ahmed Boussouf, située rue Bouchaïr Mohamed dans le quartier populaire de Oued El Had, montent au créneau pour exiger l'évacuation de la multitude de vendeurs de fruits et légumes qui se sont installés aux abords de cette école après avoir été délogés du marché informel de Daksi, évacué il y a quelques mois. Ces derniers affirment avoir dénoncé à maintes reprises le manque d'hygiène et de sécurité aux abords de l'établissement en question ainsi que les désagréments subis quotidiennement par les écoliers à cause de la présence de ces vendeurs ambulants, lesquels, encouragés semble-t-il par l'inertie des instances concernées, se sont, petit à petit, accaparé le trottoir longeant l'école et une partie de la chaussée. Le problème concerne également l'école Rabeâ El Adouia, située à quelques mètres seulement de l'école Ahmed Boussouf. « C'est devenu insupportable aussi bien pour nos enfants que pour nous, surtout que ces nuisances ont tendance à s'intensifier en fin d'après-midi, à l'heure de la sortie de l'école », nous dira un parent d'élève, qui ajoute : « Nos enfants sont tous les jours obligés d'enjamber toutes sortes de détritus pour rejoindre leurs classes. Ceci sans compter le fait qu'ils soient contraints de marcher sur la chaussée, en raison de l'occupation anarchique des trottoirs par ces vendeurs avec tous les risques d'accidents qui peuvent en découler ». Notre interlocuteur ne manquera pas de souligner, par ailleurs, les autres nuisances, notamment celles sonores, causées aux écoliers les empêchant de se concentrer pendant les cours.