Journée mondiale de la liberté d'expression : La presse électronique arrive Ancienne journaliste au quotidien arabophone An-Nasr et enseignante à l'institut de communication de l'université Mentouri, Chérifa Machti a animé, hier, à l'occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, célébrée au théâtre régional de Constantine par l'association algérienne pour la communication et la culture, Demain presse, une conférence sur « La liberté de la presse et la presse électronique ». La presse écrite, selon la conférencière, se trouve aujourd'hui confrontée à celle électronique, imposée aux pays en voie de développement. Le sens courant de cette liberté, lié exclusivement à l'expression, signifie également celle de posséder les moyens et de les utiliser à cette fin. En ce sens, Chérifa Machti estime que la problématique réside dans le fait que le journaliste ne peut exercer son métier sans contraintes dans la mesure où il n'a aucun ascendant sur la presse électronique, sachant que cette dernière « s'attribue le monopole et exerce de plus en plus son influence sur le monde ». L'oratrice dira encore : « 70% des pays ont transféré l'audiovisuel vers l'Internet, et d'ici 2040 la presse écrite disparaîtra. » Elle conviendra, néanmoins, qu'une certaine liberté de la presse existe en Algérie, même si elle demeure relative. Cité Oued El Had : Un marché informel devant une école Les parents d'élèves de l'école Ahmed Boussouf, située rue Bouchaïr Mohamed à Oued El Had, montent au créneau pour exiger l'évacuation des vendeurs ambulants de fruits et légumes qui se sont installés aux abords de cette école après avoir été délogés il y a un peu plus d'une année du marché informel de Daksi. Ces derniers affirment avoir dénoncé, à maintes reprises, le manque d'hygiène et de sécurité à proximité de l'établissement en question ainsi que les désagréments subis quotidiennement par les écoliers à cause de la présence de ces marchands lesquels, encouragés semble-t-il par l'inertie des autorités concernées, se sont, petit à petit accaparé le trottoir longeant l'école et une partie de la chaussée. La même situation est vécue également par les élèves de l'école Rabea El Adaouia, située à quelques dizaines de mètres de l'école Ahmed Boussouf. « C'est devenu insupportable aussi bien pour nos enfants que pour nous, surtout que ces nuisances ont tendance à s'intensifier en fin d'après-midi, à l'heure de la sortie de l'école », nous dira un parent d'élève qui ajoute : « Nos enfants sont tous les jours contraints d'enjamber toutes sortes de détritus pour rejoindre leur classe. Ceci, sans compter le fait qu'ils soient obligés de marcher sur la chaussée et de slalomer au milieu du flot incessant de véhicules, en raison de l'occupation anarchique des trottoirs par cette « horde de camelots », avec tous les risques d'accidents qui peuvent en découler ». Notre interlocuteur ne manquera pas de souligner, par ailleurs, les autres nuisances notamment celles sonores, causées aux écoliers, en les empêchant de se concentrer pendant les cours. Les ordures s'entassent en plein centre-ville La grande benne à ordures, installée à proximité du marché « le plus cher de la ville », à savoir celui des Frères Bettou, à la rue Benmeliek (ex-Pinget) est une véritable plaie du centre urbain. Les immondices débordent à longueur de journée, jonchant la place où se trouve par ailleurs un café avec terrasse, accueillant des consommateurs que la présence de saletés sous le nez ne dérange nullement. Pis encore, des marchands informels de fruits et légumes exposent leur marchandise juste à côté de cette grosse caisse rouillée dans laquelle on enfume allègrement toutes sortes de détritus. Comment peut-on se permettre de brûler, à ciel ouvert, et en plein centre-ville, des ordures ? Cela se fait dans l'anarchie, au mépris de la santé publique, comme dans les agglomérations du Moyen Âge ! Du côté de l'autre accès au marché, sur le boulevard Belouizded, la même scène s'offre à l'œil : tous les fruits et légumes avariés, jetés par les marchands, se trouvent là. Ceux-ci sont éparpillés par de pauvres vagabonds en quête de nourriture. Mais ceci est un autre sujet ! F. H., F. R., Selma B.