Trois militants de la société civile ont été arrêtés par la police, jeudi dans l'après midi, au niveau de la gare routière de Béjaïa. L'un d'entre eux, Yanis Adjlia, a dénoncé les « brutalités policières » dont il a été victime au sein du commissariat central. « Nous étions, moi et deux étudiants, en train de distribuer des appels à la marche des libertés, prévue le 20 novembre, lorsque les policiers sont venus nous arrêter. Ils nous ont conduits au commissariat central… », a déclaré Yanis Adjlia à Elwatan.com. Le jeune militant, membre du Comité pour la libération de Merzoug Touati, a dénoncé le comportement « brutal » des agents de la police. « Ils ont voulu prendre mon téléphone portable et j'ai refusé. Ils ont ensuite tenté de m'obliger de force à ouvrir mon compte Facebook sur leur PC. J'ai résisté… J'ai été brutalisé par trois policiers (…) j'ai mal au coude», a dénoncé Yanis Adjlia, depuis l'hôpital de Béjaia où il s'est rendu juste après sa libération. Les trois militants ont été relâchés après avoir passé trois longues heures, au commissariat central de Béjaia.