Clin d'œil aux chercheurs algériens à l'étranger Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a réitéré, au cours d'une conférence de presse tenue à Mascara, sa volonté d'accorder toutes les facilités visant à encourager le retour des enseignants chercheurs algériens contraints à l'exil. Il a tenu à préciser que « les termes du statut particulier des enseignants chercheurs mettent en relief les conditions de travail dans leur pays, en prenant en compte la valorisation de leur salaire et de leurs expériences professionnelles exercées à l'étranger. Le même principe leur assure tous les droits liés à la profession et leur accorde les mêmes privilèges dont ils bénéficient à l'étranger ». Parallèlement, l'orateur n'a pas manqué de rappeler la création d'une direction de la recherche scientifique dont la mission principale est de prendre attache avec les chercheurs algériens installés à l'étranger, en vue de leur réintégration, ainsi que l'installation, dans les prochains jours, d'une commission nationale chargée de la coordination entre les universités algériennes et celles du monde entier. Une assemblée générale élective sans les membres La Fédération algérienne d'escrime est la seule instance sportive au monde qui a un nouveau président et un nouveau bureau sans que les membres de son AG élective soient présents. En effet, le 30 janvier dernier, le MJS a procédé à cette destitution irrégulière, en « racolant » tout-venant ainsi que d'anciens membres encore sous le coup de la suspension. Le plus grave, c'est que de la liste des désignés, qui dépasse largement 30%, 4 ont été élus au lieu de 3 comme le prévoient les statuts. La présidente, destituée par ce « coup d'Etat » magistral, a fait un recours à la commission chargée du renouvellement des instances sportives avec une panoplie de 11 griefs irréfutables. Elle s'est engagée qu'en cas de non-retour à la situation normale, elle saisira le président de la République. Une nouvelle équipe pour la relance de la CCI Sersou La Chambre de commerce et d'industrie du Sersou (CCI-Tiaret) a procédé, cette semaine, à l'élection d'un nouveau bureau de cinq membres parmi lesquels un vice-président chargé de l'intérim. Celui-ci, Benahmed Baghdad, PDG de l'EPLF Tiaret, sera chargé en compagnie de Hadidi Bouabdellah, Merzoug Mebarek, Bekkar Mustapha et Kerdjou Rachid de redonner vie à une entité qui a quelque peu pâti des conséquences de l'indisponibilité pour cause de maladie de son président. La rencontre tenue à l'aune d'une assemblée générale extraordinaire sur demande de la majorité des membres s'est caractérisée par « un débat franc et sincère, voire responsable » selon le communiqué remis par la direction de la chambre à El Watan. Des élèves asphyxiés évacués vers l'hôpital Seize élèves d'une même classe de l'école primaire des frères Sassi du village agricole Aïn Mesbah, à six kilomètres du chef-lieu de wilaya de Tiaret, ont été évacués, mercredi matin, par les éléments de la Protection civile vers les UMC de l'hôpital Youssef Damerdji, souffrants d'une asphyxie au monoxyde de carbone. Selon les premières informations, les 16 victimes, déjà mal en point avant l'arrivée en classe auraient été indisposées chez elles du fait de la défectuosité des tuyaux d'évacuation. Le chargé de la communication de l'académie a fait savoir que « l'énergie utilisée dans cette enceinte éducative reste le mazout, au moment où il fut enregistré l'absence de onze autres élèves que les responsables locaux tentaient d'élucider ». La direction des mines de Tiaret sans responsable Cela fait trois mois qu'il a été mis fin aux fonctions de Bettahar Madjid en sa qualité de directeur des mines et de l'énergie (DMI) de Tiaret sans aucune explication officielle. Jugé comme secteur important dans la conjoncture économique actuelle de la wilaya, son remplacement en dépit d'un intérim bien assuré n'est pas intervenu. Les populations de Tiaret, qui attendent avec impatience la réalisation d'une raffinerie de pétrole et celle de conséquents programmes d'électrification rurale et de gaz de ville, ne sont-elles pas en droit d'attendre la désignation rapide d'un responsable dans un tel secteur ?