Ce nouveau-né de la presse privée, qui compte onze jours d'existence seulement, avait été pénalisé dans le sillage d'El Djarida à qui la SIA réclame le paiement de 10 millions de dinars de dette. Motif invoqué : le principal actionnaire du Nouvel Algérie actualité est le bailleur de fonds d'El Djarida. Niant toute participation du groupe Blanky dans le financement du journal, les responsables du Nouvel Algérie actualité ont tenu à préciser que les actionnaires figurant dans les statuts le sont à titre personnel et non au nom d'autres entreprises. Contacté, le directeur du journal nous a informés avoir remis personnellement hier à la SIA un chèque de banque du montant de la dette exigée d'El Djarida, mais sans arracher la garantie que le journal soit tiré aujourd'hui. Ne pouvant rencontrer le directeur général de la SIA, qui n'aurait pas voulu lui accorder d'audience, aucun autre responsable n'était en mesure de fournir la moindre explication, selon M. Djaâd. Ce dernier s'est interrogé sur les raisons de «ce blocage», surtout, dit-il, que toutes les contraintes financières et administratives ont été levées et que la SIA n'a aucun argument pour refuser d'imprimer le journal. «Quel est le cercle qui veut nous bloquer, et à quoi obéit cette injonction administrative ?», s'est enfin demandé le directeur du journal. Nous avons vainement tenté de contacter hier les responsables de la SIA.