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Une plage artificielle à Bordj El Kiffan
Publié dans El Watan le 01 - 08 - 2004

A travers ces actions, il sera non seulement question de protéger le rivage de Bordj El Kiffan et son «fort» de l'érosion, et surtout d'offrir aux habitants une plage de proximité «artificielle» répondant aux normes balnéaires. Après la plantation d'espaces verts, l'aménagement d'escaliers menant à la plage et l'installation des commerces nécessaires à ce type d'endroits, les habitants de Bordj El Kiffan peuvent se targuer d'avoir l'une des plus belles plages d'Alger. «Avant l'aménagement de cette plage, nous partions ailleurs pour nous baigner. Ici ce n'était pas possible de passer de bons moments. La saleté et le courant d'eau rendent le loisir inaccessible», souligne un habitant de Verte-Rive. Aujourd'hui, les choses commencent à rentrer dans l'ordre. On pouvait bien constater la présence de quelques familles sur place même si les engins du groupement d'entreprises Sotramest-Meditram-Etrhb continuent le travail plus loin. Lors de son déplacement il y a quelques jours, en compagnie du directeur des travaux publics, le ministre du secteur, Amar Ghoul, avait mis l'index sur la nécessité de faire du site un endroit touristique attrayant. Par la même, il a réclamé du président de l'APC de Bordj El Kiffan d'accompagner cette dynamique avec la plantation d'espaces verts, l'aménagement de poubelles pour la sauvegarde du site et d'imaginer des animations tout autour du site comme la réhabilitation du fort turc de Verte-Rive qui sera, assurément, un plus à l'activité touristique.
La bénédiction de l'état…
L'élargissement de la plage de Bordj El Kiffan a coûté à l'Etat 460 millions de dinars. Avec un niveau de réalisation de 65%, il devra être réceptionné d'ici à la fin de l'année avec la remise en place du sable de la plage dérobé par la mafia du sable. A l'APC «de jouer le jeu!». C'est-à-dire, à celle-ci de préserver le site et de faire sa promotion. Car jusque-là, rien n'indique que c'était le cas. Présent lors de la visite du ministre sur le site, le président d'APC donnait l'impression d'une personne satisfaite de ce projet, mais en même temps d'être dépassée complètement par le cours des événements. On avait, ainsi, écouté les propositions du ministre, celles du DTP d'Alger et même celles des maîtres de réalisation mais pas les propositions du président de l'APC de Bordj El Kiffan. N'est-ce pas le profil type des responsables attentistes de la bénédiction de l'Etat et de Dieu ! Car même s'il est vrai que le code de la commune actuel ne donne pas les coudées franches aux responsables locaux, il n'en demeure pas moins qu'il leur est toujours possible d'émettre leurs besoins auprès des administrations centrales et de taper fort sur la table pour arracher des projets d'utilité publique, ce qui est, avant tout, leur premier rôle. En attendant ce sursaut, c'est l'Etat qui continut de gérer même les questions de proximité. D'aucuns s'interrogent cependant sur l'utilité d'un tel projet, au demeurant fort coûteux à la collectivité, dans la mesure où nombre de questions de l'heure restent sans solutions. Preuve en est, la plage La Sirène (lire, en page 9, l'article de Rabah Khazini) qui subit une pollution prononcée est ouverte à la baignade alors qu'il aurait été judicieux d'investir beaucoup moins que l'enveloppe allouée sur ce site et par là même, le rendre fréquentable. Il convient de souligner que la commune de Bordj El Kiffan compte pas moins de 12 000 fosses septiques. Une calamité en hibernation que les 46 milliards de centimes auraient pu éviter.


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