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Une fausse solution
Publié dans El Watan le 01 - 08 - 2004


La décision du roi Mohammed VI de supprimer le
visa d'entrée imposé aux Algériens n'est pas surprenante.
Elle s'inscrit dans ce forcing entrepris depuis
une dizaine d'années par les autorités marocaines
pour arracher la seule mesure qui les intéresse au plus haut
point : la réouverture des frontières terrestres entre les deux
pays. Pour rappel, l'Algérie avait décidé en 1994 de fermer
l'accès routier au territoire marocain suite à l'injuste et grave
décision du Palais royal d'imposer le visa aux citoyens algériens
dont le pays était rendu responsable de l'attentat commis
dans un hôtel de la ville de Marrakech. Rabat n'avait
pas tenu compte du rejet de l'accusation par les autorités
algériennes et ne fit point son mea culpa lorsqu'il fut établi
que les auteurs de l'attentat n'étaient en fait que des terroristes
marocains. Pis, le territoire marocain servit souvent de
sanctuaire aux éléments du GIA activant dans les zones frontalières.
Mais le Pouvoir marocain se mordit les doigts lorsqu'il
mesura l'ampleur des pertes économiques : le flux touristique
se tarit et, avec lui, les centaines de millions de dollars
dépensés par les Algériens. Traditionnellement florissant
entre les deux pays, le commerce fut mené à la mort, cédant
la place au trafic frontalier de produits divers aux prix largement
plus abordables en Algérie.
En revanche, celui-ci eut à subir le fléau de la drogue, dont la
monarchie est parmi les grands producteurs mondiaux. En
fermant les frontières terrestres, l'Algérie stoppa une partie
de ce trafic tout en rendant insupportable aux Marocains le
manque à gagner pour leur économie. Le coup de grâce fut
donné par le retour en Algérie de la croissance dopée par
l'argent du pétrole : le Maroc en est exclu, alors qu'il bénéficie
des atouts du voisinage et de la culture commune. Ce
pays n'arrête donc pas de réclamer l'ouverture des frontières
terrestres sans l'inscrire dans le dossier global des contentieux,
parmi eux celui des biens des Algériens spoliés,
comme il s'entête à faire de la question du Sahara-Occidental
un problème algéro-marocain, évacuant aussi bien sa responsabilité
en tant que puissance colonisatrice que la souffrance
de la population sahraouie opprimée et, avec elle, le
combat mené sans relâche depuis 1975 par le Front Polisario.
Rabat ignore l'engagement de la communauté internationale
qui s'est saisie du dossier et a proposé via le Conseil de sécurité
des solutions d'avenir. Le refus de se plier à la légalité
internationale a freiné toute avancée du Grand Maghreb
comme il a hypothéqué tout rapprochement avec l'Algérie.
Et ce n'est pas un coup d'éclat, comme celui de la suppression
du visa, qui pourrait ramener la normalité et l'embellie.


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