Rupture partielle de la « trêve » signée entre, d'une part, les fabricants de Merguez, domiciliés dans les quartiers séculaires de Djezarine et Souika, et d'autre part, le bureau d'hygiène communal (BHC) relevant du secteur urbain Sidi Rached. Selon le responsable de ce service, plusieurs parmi ces commerçants n'ont pas respecté le deal signé entre les deux parties et se retrouvent de ce fait dans l'œil du cyclone. Accord écrit selon lequel les mis en cause devaient impérativement se conformer aux consignes prescrites par le BHC, notamment l'obligation de respecter les normes d'hygiène en vigueur en se dotant de réservoirs d'eau, de sanitaires et d'éviers pour le nettoyage des ustensiles servant à la fabrication de merguez. Dans un premier temps, des mises en demeure ont été signifiées à l'encontre de 3 contrevenants installés à Djezarine. Ces derniers devront, d'après cette source d'information, faire prochainement l'objet d'une proposition de fermeture administrative compte tenu de la gravité des faits qui leur sont reprochés. En outre, pénalisés pour absence d'hygiène, local trop exigu et pratique d'une activité commerciale sans registre de commerce, 7 autres fabricants de merguez sont toujours sous le coup d'une décision de fermeture administrative. A ce propos, le responsable du BHC du secteur de Sidi Rached tient à rappeler aux citoyens que la consommation des merguez confectionnés dans de nombreuses échoppes des quartiers de Djezarine et de Souika fait courir un risque sanitaire important, et à ce titre, peut, directement ou indirectement, porter gravement atteinte à la santé.