– Le RND conteste le rejet de sa candidature aux élections sénatoriales à Chlef Le RND, qui détient la majorité des sièges au niveau des APC et de l'APW de la wilaya de Chlef, compte organiser, aujourd'hui, une action de protestation contre le rejet de la candidature de son représentant aux élections pour le renouvellement partiel du Sénat, prévues le 29 décembre prochain. C'est ce que nous a confié, hier, le président du bureau de wilaya de ce parti, le député Mohamed Chenouf, qui a animé un point de presse à ce sujet. Il a qualifié d'«arbitraire» cette décision, indiquant que les articles de la loi électorale sur lesquels s'est basée la commission de wilaya pour rejeter la candidature de Talbi Ali, opérateur économique et membre de l'APW actuelle, ne concernent nullement leur candidat. Ce dernier, selon lui, remplit toutes les conditions énumérées dans la loi organique n° 16/10 du 25 août 2016 relative au régime électoral. «Tous les articles cités pour exclure notre candidat, à savoir 107, 108, 109,110, 111,112, 113 et 114, ne justifient aucunement la décision de rejet de sa candidature par la commission électorale de wilaya», a-t-il affirmé. – 13 harraga arrêtés à Oran Un groupe de 13 candidats à l'émigration clandestine dont une femme et une fille mineure ont été arrêtés, hier, par les gendarmes de Gdyel lors d'une opération de contrôle effectuée à la plage de Kristel. Ces harraga âgés entre 10 et 44 ans et originaires d'Oran se préparaient à embarquer clandestinement à bord d'un bateau de plaisance lorsqu'ils ont été repérés par les gendarmes. Ils devaient rallier les côtes espagnoles. Une enquête a été ouverte. En début de semaine, les gendarmes de Aïn El Kerma avaient saisi une embarcation pneumatique, des jerricans remplis d'essence et une boussole que des harraga avaient soigneusement dissimulés sous des arbustes. En effet, des dizaines de tentatives d' émigration clandestine ont été mises en échec ces derniers mois par les gendarmes et les garde-côtes. – La présidente de la cour de Bouira fait le buzz Scène inédite dans les annales judiciaires du pays. La juge civile qui devait présider en début d'après-midi d'hier l'audience au niveau du tribunal de Bouira, a été «invitée» d'une manière «emportée» par la présidente de la cour de Bouira, en l'occurrence Naït Kaci Ouardia, à suspendre l'audience. Et pour cause, la jeune juge avait mal stationné sa voiture, gênant ainsi l'entrée et la sortie des véhicules dont celui de la présidente de la cour qui se trouvait à l'intérieur du parking. Selon des témoins, la présidente de la cour était en compagnie d'une commission d'inspection au sein du tribunal. Néanmoins, l'attitude et la façon avec laquelle a réagi la première responsable du secteur en «intimant l'ordre» à la juge de suspendre l'audience devant des citoyens et des avocats a suscité des questionnements et de l'étonnement. Les citoyens, les avocats et les éléments des services de sécurité, stupéfaits par la réaction inattendue de Mme Naït Kaci, sont restés bouche bée. L'audience a été suspendue durant plus d'une heure, a-t-on indiqué. Des témoins ont révélé que la jeune juge a fondu en larmes, à cause d'un «geste» qu'on peut tout bonnement qualifier d'injustifié, pour ne pas dire autre chose…