La faculté de droit de l'université d'Oran est encore sous le choc après l'agression, avant-hier, d'un professeur par un étudiant. De violents coups ont été portés par l'étudiant en colère à l'enseignant, ce dernier l'ayant surpris en train de copier. Cette tricherie a été mal acceptée par l'universitaire, qui aurait vertement tancé son élève. Encore une fois, la famille universitaire est secouée par un acte de violence dans l'enceinte franchisée de l'université. La victime, un enseignant, a reçu des coups de poing de la part de son étudiant qui n'a pas digéré le fait d'être surpris en train de tricher. Hier, les professeurs, contenant mal leur colère, ont exigé des mesures drastiques en matière de sécurité. Déjà en proie à la morosité, l'ensemble du corps universitaire exige à présent des réponses claires à cette vague de violence qui a atteint son paroxysme. « Nous ne pouvons plus continuer à exercer notre profession sous la menace constante de certains étudiants qui n'ont rien à voir avec l'université », affirment des enseignants rencontrés sur place. Hier, la morosité se lisait sur les visages des enseignants que nous avons pu approcher. Au-delà de ce tableau peu reluisant, les résidents et l'administration se livrent quotidiennement à des bras de fer où sont permis tous les coups. Saleté, chambres saccagées, dégradation des infrastructures, restauration de mauvaise qualité, absence de sécurité sont le lot quotidien des étudiants.