Après plus d'une année de marasme et de tâtonnements, les élus communaux de Chelghoum Laïd affichent leur volonté d'adhérer pleinement à la réactivation et la relance de l'ensemble des projets, jusqu'ici en rade. En marge d'une rencontre avec la presse, organisée récemment au siège de l'APC, le premier magistrat de la ville, Allaoua Madi, a tiré à boulets rouges sur l'ex-chef de daïra, « responsable » selon ses affirmations, du blocage des projets de développement local. « Mis à part les délibérations sans incidence aucune, comme celles relatives aux pensions des handicapés, toutes les autres étaient sciemment mises sous le boisseau », a-t-il martelé. Maintenant que les clivages et les « embûche » semblent avoir été levées à la faveur de l'installation (depuis octobre 2008) du nouveau chef de daïra et non moins connaisseur des lourds dossiers, en l'occurrence Ahmed Zerrouki, les locataires de l'Hôtel de ville se disent prêts à retrousser les manches et donner une toute autre impulsion à la dynamique de relance socioéconomique afin de redorer le blason terni d'une cité qui a, le moins que l'on puisse dire, beaucoup perdu de son lustre. Dotées de richesses communales exceptionnelles, l'APC a mobilisé, au titre du programme communal de développement (PCD), une mirobolante enveloppe de l'ordre de 550 millions de dinars, induisant l'inscription d'un total de 20 opérations et visant l'implantation et la réhabilitation d'équipements publics. Par ailleurs, 203 millions de dinars sont alloués à la concrétisation de 14 opérations, entre autres, l'aménagement de la cité du 20 Août 1955, les lotissements des frères Borni et Houari Boumediène, l'entrée sud de la ville (en allant vers Boukarana), le renforcement de l'AEP à Mechta Lamzara et l'assainissement au niveau des mechtas de Seghiri 1 et 2. Ont également été alloués à la prise en charge de quatre axes routiers 43,5 millions de dinars, en plus des 77,7 millions injectés dans les travaux (en cours) du dédoublement Nord jusqu'au tracé de l'autoroute (près de 2,8 km). Dans la même veine, sur les 170 millions de dinars de prélèvement, 100 millions sont affectés à la réhabilitation des routes : avenue du 1er Novembre, tracé des poids lourds, chemins communaux, ainsi que la reprise des travaux du chantier du stade communal Bendjaballah Saïd pour 42 millions de dinars, construction d'une passerelle à hauteur de la station des voyageurs, renforcement de l'éclairage, réalisation d'une salle de boxe (15 millions de dinars) et aménagements urbains (62 millions de dinars). Revalorisation de la notion de cadre de vie, avec la sous-traitance envisagée du ramassage des rejets domestiques par des particuliers, revêtement des routes, relance du chantier du centre culturel, projet en souffrance depuis 2003, projection de réalisation d'une gare routière dans le sillage de l'évitement sud de la ville, c'est le branle-bas de combat qui s'installe, a-t-on constaté, dans les quatre coins de la première agglomération de la wilaya, dont l'approbation du PDAU d'une superficie de 650 ha, en sera le véritable catalyseur de la croissance socioéconomique.