Les 50 logements de Guellal (voir El Watan du mercredi 24 mars2004), achevés en 1986, sont restés inoccupés à nos jours. Réalisés par l'APC sur un prêt CNEP et mis en vente, à l'époque, au prix de 1,12 MDA (millions), ils n'ont pas trouvé acquéreur du fait de leur coût et aussi de leur implantation en zone rurale. Après avoir cédé ou loué quelques locaux commerciaux et 9 unités, en tant que logements de fonction, les élus locaux se sont rendu compte de leur bévue et tentent, dès lors, de les transformer en logements sociaux. Cette opération, qui devait être effectuée par le biais de l'OPGI, « priée » de prendre en charge le remboursement de la CNEP et d'intégrer les bâtisses à son patrimoine, demeure, au grand dam des « souscripteurs », vingt-deux ans après, au stade des tergiversations. Afin de mettre un terme à cette situation « burlesque » -qui empoisonne la vie des citoyens concernés et se répercute négativement sur les caisses du Trésor public qui perd un argent fou dans une affaire où personne n'est ni responsable ni fautif-, les autorités locales intègrent ledit projet dans le cadre du logement socio-participatif (LSP), en vogue ces dernières années à travers les quatre coins de la wilaya. En dépit des mesures adoptées par les autorités ayant pris en charge une partie du financement de ces appartements, les chargés du dossier tournent en rond au grand dam des 120 postulants qui ne savent où donner de la tête. La liste des bénéficiaires de ces logements, dont une bonne partie est endommagée, est, nous dit-on, établie depuis avril 2008. Et pour faire durer le suspense, les bureaucrates se donnent encore et toujours du temps pour livrer des logements en ruine. Azza R., K. B.