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Les patriotes reprennent du service à l'Est
Pour parer à la dégradation de la situation sécuritaire
Publié dans El Watan le 15 - 02 - 2009

Selon des sources sécuritaires, les patriotes de la wilaya de Annaba, d'El Tarf et de Skikda ont été rendus destinataires d'une convocation à l'effet de prendre part aux ratissages organisés depuis hier par les forces combinées dans les monts de l'Edough, de Filfila et du massif de Collo.
Constantine. De notre bureau
Cela s'apparente à une action conjoncturelle, qui n'est pas sans rapport avec l'élection présidentielle, où traditionnellement la horde terroriste a un agenda chargé d'attentats et où l'Etat doit confirmer sa fermeté quant à la lutte contre le terrorisme. Conjoncturelle, certes, mais préventive. Acculés du côté de la Kabylie, les terroristes tentent par tous les moyens une percée vers les monts de l'Est pour rejoindre leurs acolytes, lesquels subissent moins de pression. La preuve, la dernière arrestation et l'audition des deux frères Kazzi Abderezek, 43 ans, et Mohamed, 39 ans, fin décembre 2008, avait permis le démantèlement d'un important réseau de soutien, composé d'une vingtaine de personnes en majorité des commerçants résidant dans les wilayas d'El Tarf, El Oued et Annaba. Abderezek, qui s'est avéré être l'émir d'Al Qaïda au Maghreb dans la wilaya d'El Oued, n'est autre que le bras droit du sinistre terroriste Abderezek El Para opérant dans la région sud-est. Les deux terroristes ont été transférés sous haute surveillance vers la wilaya d'El Oued, pour y être mis à la disposition des services de sécurité antiterrorisme. Lors de leur audition, les deux sanguinaires avaient déclaré qu'ils s'étaient déplacés pour préparer un attentat contre les Japonais de l'entreprise Cojaal, en charge de la réalisation d'un important tronçon de l'autoroute Est-Ouest. Agissant sur informations communiquées par les riverains, les forces de sécurité avaient, rappelons-le, actionné un important dispositif sécuritaire. Les éléments de l'ANP avaient réussi à mettre hors d'état de nuire les terroristes qui étaient logés dans le garage d'une villa en construction implantée en retrait au lieudit Kébouda, commune de Sidi Kaci, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya d'El Tarf. L'arrestation et l'audition des deux frères Kazzi, Abderezek et Mohamed, avaient permis, outre le démantèlement d'un important réseau de soutien activant entre El Oued et El Tarf, la découverte d'une quantité de puces anonymes à bord d'un véhicule type Atos. Ce véhicule sans documents leur avait servi de moyen de transport entre El Oued et El Tarf. Le criminel Abderezek comptait placer des bombes dans la base vie des Japonais de Cojaal,. Des bombes artisanales qui seront actionnées à distance via des puces anonymes acquises à l'aide de faux documents. Ce qui a valu à Zerrouki Tidjani, le patron du Service régional des renseignements et de la recherche opérationnelle (SRRRO) Annaba, son poste. Il sera mis à la disposition de la sûreté de wilaya de Guelma pour défaillance professionnelle.
Tout un arsenal de guerre récupéré
Des informations graves qui ont poussé les services de sécurité, notamment la gendarmerie, à renforcer la protection des sites sur lesquels sont implantés les chantiers des étrangers. Ainsi, plusieurs wilayas de l'Est, en l'occurrence El Tarf, Skikda, Souk Ahras et Tébessa - où des entreprises étrangères activant dans les travaux publics, le rail, l'habitat et l'agroalimentaire sont implantées - sont concernées par ces mesures. Ces entreprises sont de nationalités japonaise, américaine, coréenne, chinoise et italienne. Le renforcement du dispositif sécuritaire est perceptible à travers les RN16 et RN44, où un mouvement inhabituel des services de sécurité est quotidiennement remarqué par les riverains et les usagers de la voie rapide. Un mouvement qui a été confirmé, par ailleurs, par des sources au fait de la situation, ajoutant que ces dispositions ont été prises en réponse aux sollicitations de plusieurs ambassades étrangères. Depuis septembre de l'année écoulée, la situation sécuritaire prévalant dans la wilaya d'El Oued semble indiquer une présence et une activité importante des groupes terroristes. Ainsi, le démantèlement sur l'axe Touggourt-El Oued d'un important réseau de soutien aux terroristes d'Al Qaïda au Maghreb, qui écumaient la région, a permis la neutralisation d'un ingénieur d'Etat et d'un enseignant, qui étaient impliqués. La découverte de casemates, celle nichée dans une palmeraie en plein chef-lieu de wilaya et celle découverte en mars à Magrane, à 25 km d'El Oued, a permis de récupérer, en plus de dizaines de kilogrammes d'explosifs et plusieurs kalachnikovs, des pistolets, des fusils de chasse ainsi que des équipements informatiques (micros et scanners), tout un arsenal de guerre, sans compter les listes de noms de commerçants et d'entrepreneurs ciblés par les terroristes. A la mi-décembre 2008, les forces de sécurité ont pu frapper, en démantelant un réseau de soutien au groupe terroriste du GSPC, dirigé par le sinistre émir Abdelmalek Droukdel. Un élément, qui a été arrêté dans la wilaya d'El Tarf, sera identifié comme étant une grosse prise, du fait qu'il était l'émir Abderezek Kazzi d'Al Qaïda au Maghreb dans la wilaya d'El Oued et le bras droit de Abderezek El Para. Notons, enfin, que la wilaya d'El Oued a été durant les trois dernières années la région de prédilection pour les recruteurs de tous bords ; la guerre d'Irak, la Palestine et le djihad au nom d'Allah ont constitué la couverture idéale pour enrôler des jeunes pour en faire des terroristes et des kamikazes. Le 16 mai 2007 – une date qui restera gravée dans la mémoire des Constantinois – a marqué le début d'une série d'actes terroristes. Le premier indice de la présence effective d'un groupe terroriste activant dans la ville a été l'attaque dont ont été victimes trois policiers, blessés dans une embuscade tendue près du siège régional des douanes. Selon des sources sécuritaires, le groupe était composé de quatre membres, activant sous la bannière du GSPC, conduits par Khaled Bouchagour, un terroriste recherché depuis des années par les services de sécurité. Selon des sources sécuritaires, le groupe terroriste, se réclamant du GSPC, qui a été identifié grâce à la mise en place d'un vaste réseau de renseignement, activait entre la forêt de Djebel Ouahch et le plateau de Aïn El Bey ; il a à son actif plusieurs attaques ayant ciblé les chantiers et les bases vie du consortium japonais Cojaal, chargé de réaliser le tronçon constantinois de l'autoroute Est-Ouest. La population de Constantine craint une recrudescence des actes terroristes à l'approche de la présidentielle.
L'attentat contre le Président a laissé des marques indélébiles
Depuis l'attentat, préparé par Ali Mehira alias Abou Raouha, émir de katibat El Maout, perpétré contre le président Bouteflika 6 septembre 2007 à Batna par le kamikaze islamiste Abou Mokdad, âgé de 28 ans, qui avait fait plus de 22 morts et 107 de blessés, la capitale des Aurès vit au rythme des incursions et attaques de groupes terroristes. La récurrence des opérations de ratissages d'envergure menées par l'ANP dans la région indique une forte activité des groupes sanguinaires qui s'étend jusqu'à Khenchela, Tébessa et, plus au sud, vers la wilaya d'El Oued. La dernière attaque a coûté la vie à cinq militaires et deux gardes communaux, dans la nuit du mercredi 27 août 2008 dans un attentat contre un convoi militaire. Le nombre des victimes, selon les associations des victimes du terrorisme, est de 1500, dont 900 tués. A ce macabre bilan il faut ajouter plus de 300 orphelins et autant de veuves. C'est dire que la wilaya de Skikda a été fortement endeuillée. A l'ouest de la wilaya, une trentaine de terroristes, dont la plupart sont natifs de la région, tentent de pérenniser le commandement du GSPC de la zone VII qui englobe une large étendue allant du mont Ghouffi dans le massif de Collo au mont de l'Edough dans la wilaya de Annaba. Les sanguinaires à l'œuvre à Tébessa
A Tébessa, depuis fin 2006, cette horde sanguinaire impose sa loi dans la région nord, plus précisément à El Houdh El Kebir et Esseghir et à El Harcha, où plusieurs attentats à la bombe, des attaques contre les habitants et les éléments de services de sécurité, des pillages nocturnes et autres, sont enregistrés. Après l'arrestation d'une trentaine de terroristes à Tunis, dont six étaient de Tébessa, rien ne s'est passé. Aujourd'hui, est-ce le grand retour de ce fléau ? En 2009, l'acte terroriste sans doute le plus meurtrier a été perpétré jeudi dernier à Gabel Boudjlala, à 55 km au sud-ouest de Tébessa, un double attentat qui a coûté la vie à sept personnes entre civils et militaires. Le terrorisme est-il à bout de souffle ? Il évite le face-à-face et recourt à l'attentat à la bombe.
A. S. , Dj. B., K. O., L. S., M. F. G.


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