C'est surtout le site de Sigus qui requierra une opération de sauvegarde des vestiges qu'il renferme, étant donné qu'elle était une cité romaine. Une autre opération de restauration touchera la ville de Aïn Beïda, dont certains édifices sont considérés et classés patrimoine national, comme c'est le cas de la salle des fêtes Al Khalifa, édifiée en 1844 et servant à l'époque de théâtre. L'église et l'ancienne mairie seront aussi touchées par la restauration.En plus de cela, nous a-t-on confié, plusieurs salles de cinéma seront rénovées à Aïn M'lila, à Aïn Fakroun et à Oum El Bouaghi. Pour ce qui est des nouveaux projets dont certains sont en voie de réalisation, il faut citer la bibliothèque régionale à Oum El Bouaghi-ville qui renfermera 80 000 ouvrages et qui sera dotée de trois salles de lecture. Aïn Beïda verra la construction d'un grand centre culturel, constitué d'une salle des fêtes de 600 places et de dix ateliers pour les différentes activités artistiques (art lyrique, peinture…) Entrant dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), ces réalisations bénéficieront d'une enveloppe de 21 milliards de centimes. De petits centres culturels seront réalisés à Aïn Kercha et à F'kirina. Enfin, signalons que l'église de Aïn Beïda, érigée en 1868, connaît des travaux de réaménagement pour servir de bibliothèque communale à sa réception.Tout le monde espère que ces nouvelles réalisations redonneront à la culture la place qui lui échoit dans la société et surtout serviront de cadres rassembleurs à une pléiade d'artistes peintres, musiciens et bibliophiles.