Le déblocage n'est, semble-t-il, pas pour demain à l'APC de Souk Oufella. Et pour conséquence, plusieurs projets de développement local s'y trouvent, faute de délibérations, en dormance. C'est le cas des travaux de réalisation d'un nouveau siège de l'APC, inscrit en mars 2007 au titre des PCD. Un projet auquel est consacrée une enveloppe de 24 millions de dinars dont plus d'un million est déjà consommé dans l'étude. On apprend également du P/APC que la demande formulée auprès de la daïra pour le transfert du nouveau siège, dont les travaux sont actuellement entamés, a été rejetée. La construction d'un nouveau siège à Souk Oufella, qui a hérité des locaux datant de l'èpoque coloniale, est pressante à voir l'exiguïté dans laquelle exercent les services de la commune. Les travaux de réalisation d'une bibliothèque municipale sont également à l'arrêt. Ce projet a, pour rappel, bénéficié d'une rallonge budgétaire de 745 millions de dinars alloués dans le cadre du Fond commun des collectivités locales (FCCL). « Malgré le blocage, nous avons pu quand même lancer certains projets grâce au pouvoir de substitution à l'organe délibérant. A titre d'exemple, les travaux de la Maison de jeunes de Takeriets sont en cours d'achèvement. On a également procédé à la rénovation de la chaîne de refoulement desservant 35 villages » souligne, satisfait, M. Hanafi, le P/APC qui regrette tout de même que certains projets de développement butent sur le refus des élus de délibérer. « Ces élus ont refusé d'approuver deux projets inscrits au titre du budget primitif 2008, à savoir le raccordement au gaz de ville d'une école à Takeriets et celui portant réalisation d'un stade de proximité à Zentar » se plaint-il. Mais, les élus de l'opposition ne l'entendent pas de cette oreille, puisqu'ils rejettent en bloc l'arrêté de substitution, émanant de l'administration locale, et qu'ils qualifient d'« illégal ». « Cette substitution est sans aucune notification. Nous n'accepterons jamais de travailler sous les ordres de la daïra qui s'ingère dans les affaires courantes de la commune » fustigent les opposants qui n'écartent pas la possibilité de démissionner collectivement tout en préconisant la dissolution de l'APC.