La commune de Souk Oufella, distante de 12 km de la ville de Sidi Aïch, est perchée sur les hauteurs des monts de Chemini. La vocation agricole et rurale de la localité a fait de ses habitants des sédentaires vivant essentiellement de l'agriculture, notamment de l'oliveraie. Une activité qui est toutefois peu rentable. Force est de constater que la commune ne parvient toujours pas à subvenir aux besoins croissants de sa population qui est de plus de 9500 âmes et répartie essentiellement sur deux villages : Tiliouacadi et Takeriets. La frange juvénile est totalement « ravagée » par le chômage. « Notre commune est déficitaire en matière d'infrastructures créatrices d'emploi. On se contente seulement de l'argent des contribuables à tel point que la jeunesse se trouve toute inactive », reconnaît le P/APC, M. Rabhi Samir qui se dit par ailleurs « satisfait de la réalisation de quelques infrastructures destinées aux jeunes ». Pour ce qui est du développement local, l'APC aspire toujours à « concrétiser ses projets d'envergure », à savoir la réfection des conduites d'AEP concernant 35 villages, et la réalisation d'un nouveau siège pour l'APC. « Plus de 50 % du montant des PCD 2007 est consacré à l'AEP. C'est dire que tous les villages sont alimentés en eau potable à l'exception d'un seul, le village d'Aourir dont le raccordement est au stade de finalisation », a précisé notre interlocuteur. Concernant l'assainissement, M. Rabhi se montre plutôt satisfait puisque, rassure-t-il, tous les villages de la commune sont presque assainis et d'ajouter, par ailleurs, que « l'APC compte relier la RN26 au chef-lieu communal via le CW74 en passant par Zountar. » Concernant les 100 locaux à usage professionnel destinés aux jeunes chômeurs, notre interlocuteur avoue que « seulement 7 ont pu être réalisés et réceptionnés à Takeriets. Ce retard s'explique systématiquement par l'inexistence d'assiettes de terrain adéquates ». Il en est de même pour le logement qui bute sur le problème de manque de terrains urbanisables, particulièrement accentué dans cette municipalité qui a un relief totalement accidenté. Pour cela, le dispositif d'aide à l'autoconstruction (habitat rural) est le plus indiqué à Souk Oufella. « Le quota de 2006 est entièrement épuisé. 85 demandes ont été satisfaites et les bénéficiaires sont presque tous des pauvres », assure M. Rabhi. Par ailleurs, on apprend également que la commune a inscrit dans son programme, outre le projet en étude de construction d'une bibliothèque municipale dans le cadre du FCCL, d'autres travaux d'utilité publique (TUP), à l'instar de l'entretien des façades des établissements scolaires, seront prochainement lancés.