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Bouteflika dédie la révision de la Constitution à la famille révolutionnaire
Il était en visite hier à la ville de Blida
Publié dans El Watan le 19 - 02 - 2009

Le président de la République a profité de la célébration de la Journée nationale du chahid pour caresser hier la famille révolutionnaire de Blida dans le sens du poil.
Blida. De notre envoyé spécial
Dans un discours de 35 minutes prononcé à la salle Chalane Hassan de Blida, le chef de l'Etat s'est longuement attardé sur les « acquis sociaux » des familles de chouhada et des moudjahidine en vie, sous sa présidence. Des centres d'accueil et de repos à l'adoption de lois et des textes d'application relatifs aux statuts de cette frange, en passant par l'édification de musées et autres lieux de la mémoire, Bouteflika a fait le grand écart pour capter les voix de la famille dite révolutionnaire. Et c'est a posteriori qu'il a défendu la révision de la Constitution qu'il a fait adopter le 12 novembre 2008 pour mieux faire passer le message du troisième mandat. « La constitutionnalisation de l'emblème et de l'hymne nationaux ainsi que l'écriture de l'histoire de la Révolution, malgré ce qui se dit çà et là, constitue une réhabilitation de nos valeureux martyrs et des moudjahidine encore en vie », a déclaré le chef de l'Etat, sous les applaudissements d'une salle acquise à sa cause.
Bouteflika surfera également sur les quotas de logements dont ont bénéficié les moudjahidine et leur prise en charge sanitaire. « Nous avons voulu les rendre heureux ! », a martelé par trois fois le président Bouteflika, arrachant ainsi les youyous des femmes et une salve d'applaudissements de la salle à l'affluence plutôt modeste. « Cette frange est maintenant rassurée par rapport aux dernières années », a déclaré le président, promettant « d'autres projets et avantages à l'avenir », dans une formule allusive au prochain quinquennat. Et au pays de Benyoucef Mellouk, le président de la République n'a pas jugé utile de glisser un mot sur le trafic éhonté de la mémoire qu'il convient d'appeler le dossier des faux moudjahidine. Il est vrai que ce thème pouvait gâcher la fête du 18 février mais surtout s'avérer contre-productif à deux mois de l'élection présidentielle, alors qu'il est en précampagne. Poursuivant son discours à la carte, Bouteflika a interpellé subitement les femmes : « Je ne vois pas les femmes… Où sont-elles ? » Réponse presque mécanique depuis les gradins où des « tahia (vive) Bouteflika » fusèrent frénétiquement. En vérité, Bouteflika voulait qu'elles tendent l'oreille pour l'écouter déclamer la promotion de la femme dans la révision constitutionnelle sous forme d'un « cadeau ». « C'était pour sauvegarder les acquis arrachés par la femme algérienne et l'encourager à s'ouvrir des perspectives dans tous les domaines, y compris politique », a argumenté le Président. Cela étant, le président Bouteflika qui était, hier, plutôt en forme, n'a pas vraiment fait sensation, aussi bien dans sa longue tournée à travers les « injazate » (réalisations) que dans son discours à forte dose de populisme à l'égard de la famille dite révolutionnaire. On retiendra qu'il s'est arrêté plusieurs fois, quand la salle l'écoutait studieusement, comme pour réclamer des « vivats », des youyous ou le fameux tube de la « Ouahda thalitha ». Bouteflika adore visiblement la chaleur des foules ; ça le galvanise… Et hier, il a entendu tout ce qu'il voulait, y compris « Bouteflika « zaoujouna » (Bouteflika notre mari), lancé par une grappe de jeunes filles en plein centre-ville de Blida. Mais on ne peut pas soutenir que la « ville des Roses » en a fait cadeau au président candidat. L'accueil populaire a été expédié en deux temps trois mouvements malgré le fait qu'il ait inauguré également une crèche…


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