Photo : Riad De notre envoyée spéciale à Blida Mekioussa Chekir «Nous envisageons toujours d'avancer dans le processus stratégique global qui consiste à réaliser de grands projets à même de changer le visage de l'Algérie dans un proche avenir afin qu'elle soit placée parmi le peloton des pays ayant réussi à s'affirmer et à se développer». C'est, entre autres, en ces termes que s'est adressé, hier, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, à la population blidéenne, à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale du chahid. Dans un discours, prononcé dans la salle omnisports de la ville des Roses, devant un parterre de représentants du gouvernement, notamment de la famille révolutionnaire, le chef de l'Etat s'est engagé à poursuivre le programme des réalisations entamé depuis quelques années, «pour peu que subsistent les bonnes intentions et la volonté» d'y parvenir, dira-t-il, en dépit de la conjoncture financière mondiale qui a secoué l'équilibre des citadelles économiques à l'échelle mondiale. Le président de la République s'est dit, à cette occasion, confiant quant aux indicateurs économiques positifs que connaît actuellement notre pays. N'en déplaise à «certaines voix qui aiment à gausser, ajoutera-t-il, il est impératif de poursuivre les efforts consentis par les compétences nationales dévouées qui ont réussi à transformer les différents secteurs socioéconomiques en de vastes chantiers dynamiques». Une dynamique, dira-t-il, qui a pu se réaliser en dépit «des années de tragédie et de léthargie». Comme s'il voulait se faire le défenseur de son propre bilan, le président Bouteflika s'est dit «convaincu» de la possibilité de réaliser d'autres phases de prospérité et de développement, pour peu que les volontés locales soient exploitées, assurera-t-il. «Même les suspicieux et les ingrats ne peuvent nier les avancées de l'Algérie dans tous les domaines, de sorte à la prémunir du déclin et de la décrépitude.» Et d'exhorter la jeunesse algérienne à associer ses projections d'avenir et son devenir avec son pays d'origine qu'est l'Algérie. «…Il est utile que l'on compte aujourd'hui un quart de la population sur les bancs des écoles, tous cycles confondus [...] Il serait utile également que le pays réussisse à mobiliser toutes ses potentialités humaines dans le processus d'édification à tous les niveaux», dira-t-il. Et de regretter le peu de nationalisme qui caractérise cette jeunesse. Aussi, insistera-t-il sur la nécessité de réhabiliter l'histoire de notre pays de sorte à débarrasser notre identité de toutes les séquelles négatives. Il rappellera, dans ce contexte, les récents amendements du texte fondamental du pays ayant trait au drapeau et à l'hymne national et à la priorité à accorder à l'enseignement de l'histoire. L'école, dira-t-il, étant le lieu à même de permettre la connaissance du passé et d'aller à la source de la vérité. A noter, enfin, que le président de la République a procédé, tout au long de la journée d'hier, à l'inspection et à l'inauguration de plusieurs projets de développement et des infrastructures de base. Notons au passage l'inauguration du téléphérique Blida-Chréa, d'une radiochirurgie conformationnelle au centre anti-cancer de l'hôpital Frantz-Fanon, d'un service de rééducation fonctionnelle au sein du même CHU et enfin, et de structures socioéducatives dans certaines localités de la wilaya.