Des SDF indéracinables De la drogue à Dounia Ettaraif L'aqueduc romain à l'abandon Situé à proximité du boulevard de La Soummam, à mi-chemin entre la gare routière est et la cité Kouhil Lakhdar, le fameux aqueduc romain est un site voué à l'abandon depuis des décennies. Classé pourtant patrimoine national par décision parue dans le Journal officiel n° 7 du 23 janvier 1968, l'ouvrage, qui a été construit par les Romains pour ramener l'eau de l'oued Boumerzoug vers les citernes de la ville situées autrefois sur le plateau du Coudiat et dont il ne reste que cinq arcades, est en nette dégradation. La nuit, le site qui rassemble des bandes de délinquants et autres adeptes de la consommation de la drogue et des boissons alcooliques devient un passage dangereux pour les riverains. Des SDF indéracinables Malgré le froid glacial qui enveloppe l'atmosphère constantinoise, de jour comme de nuit, et en dépit des multiples opérations de ramassage menées par les services de la direction de l'action sociale (DAS) et de la Protection civile depuis deux mois, nombreux sont les sans-abri qui semblent préférer la misère sur les places publiques de la ville à l'ambiance chaleureuse et accueillante de l'établissement Dar Errahma de Djebel Ouahch. Alors que toutes les conditions leur sont offertes pour mener en famille des journées paisibles, en attendant de leur trouver une solution idoine, ces avatars des trottoirs ne sont pas faciles à maîtriser. Même si la loi interdit toujours la mendicité, plus rien n'oblige encore les autorités à déloger ces sdf de leur refuge et abri de fortune et à les amener par la force vers n'importe quel établissement. En attendant, le siège de Dar Errahma qui a coûté des milliards à l'Etat demeure toujours à moitié vide. De la drogue à Dounia Ettaraif Le square Hadj Ahmed Bey plus connu par Dounia Ettaraif, jouxtant la station de bus Boumezou qui s'est transformé en quelques mois en un souk où l'on vend n'importe quoi, ne donne pas toujours les allures d'un lieu aux fréquentations innocentes. La preuve fut donnée par des descentes inopinées des services de police où des saisies de drogue ont été opérées. La plus récente et qui ne sera sûrement pas la dernière a permis de mettre la m ain, depuis quelques jours, sur un revendeur âgé de 41 ans en possession d'une quantité de barbituriques qu'il comptait écouler dans le noir de la foule.