Ils étaient une centaine d'étudiants filles et garçons à se masser devant la porte principale bloquant ainsi l'accès à la faculté des sciences humaines. « Nous ne faisons pas de la politique, mais nous défendons notre dignité », lançait ce responsable de l'organisation estudiantine à l'adresse de ses pairs. Cette occupation des lieux se veut, selon ce responsable de la communication et de l'information de l'UGEA, un mouvement de protestation contre le comportement jugé indécent d'un certain professeur. Ainsi, selon notre interlocuteur, ce professeur aurait harcelé une étudiante, lui proposant de gonfler ses notes si elle cédait à ses désirs. Il lui aurait même adressé des SMS en ce sens. Dénoncé par cette même étudiante, ce professeur a été traduit devant le conseil de discipline qui l'a disculpé et ce, grâce, ajoutent les protestataires, à la complicité de 4 de ses membres. Devant cette injustice, l'UGEA, en coordination avec l'ONSE, a décidé de bloquer l'entrée de la faculté jusqu'à ce que ce professeur ainsi que ceux qui l'ont soutenu soient sanctionnés.