Quatre semaines après le début du débrayage enclenché par les différentes organisations estudiantines présentes au niveau du centre universitaire Akli Mohand Oulhadj de Bouira dénonçant la dégradation des conditions sociopédagogiques à ce niveau, la décision a été prise, lors d'une assemblée générale tenue hier matin, de surseoir à la grève afin de permettre l'organisation des examens. Bouira. De notre bureau Les comités estudiantins ont ainsi décidé de geler ce mouvement mais sans pour autant omettre de préciser que celui-ci pourra être relancé après la fin de cette cession d'examens. Pour les intervenants, c'est là une manière de prouver qu'ils ne sont pas pour autant extrémistes, comme certains cercles proches de l'administration les ont qualifiés. Pour les différentes organisations estudiantines, l'objectif de cette contestation est de rétablir l'étudiant dans ses droits les plus élémentaires, à savoir un bon encadrement pédagogique associé à des conditions de prise en charge sociale décente. Ainsi, il est utile de souligner qu'en dépit de l'aggravation de la situation à ce niveau et qui a eu pour corollaire l'engagement d'un bras de fer opposant l'administration à ses étudiants, toutes les tentatives, y compris même celle du ministère de tutelle pour ramener les protestataires à de meilleurs sentiments, sont demeurées vaines. Une situation qui, à présent, semble donner l'impression de s'inscrire dans la durée. Cela, dès lors que la contestation ne cesse de prendre de l'ampleur et que les étudiants promettent de passer à des actions musclées si l'administration campe sur ses positions. C'est ainsi qu'il est juste de penser qu'il ne s'agit-là que d'une « trêve » décidée unilatéralement par les étudiants, mais qui sera rompue après les examens.