Créées depuis plus de 30 ans, les trois zones d'activité sont fortement saturées et ne peuvent accueillir de nouveaux projets. Elles sont carrément délaissées par les pouvoirs publics, à l'image de celle du chef-lieu de wilaya, dont le constat n'est guère reluisant. Les routes sont dégradées et les immondices jonchent le sol, ce qui entrave la circulation et rend la vie infernale pour les exploitants des lieux et des habitants. Et dire que cette zone représente un pôle économique important en termes d'emplois et de recettes fiscales. De plus, elle abrite des unités de distribution de médicaments et produits pharmaceutiques à caractère régional et même national. Si tel est le cas pour cet espace, on peut facilement imaginer les conditions dans lesquelles se trouvent les autres zones d'activité réparties à travers la wilaya. Seul échappe à cette situation la zone industrielle d'Oued Sly, laquelle ne vit pas les mêmes problèmes. Ses installations sont gérées par un organe spécialisé qui veille en permanence au bon fonctionnement des lieux. Néanmoins, elle ne peut accueillir d'autres investissements du fait que les terrains réservés à cet usage se sont considérablement rétrécis ces dernières années. Outre les pôles industriels publics tels que les complexes du plastique et du verre et la cimenterie, des unités de production privées y ont vu le jour dans le domaine des matériaux de construction. Les opérateurs économiques insistent sur la nécessité de donner un nouvel élan aux investissements productifs par l'aménagement ou la création d'autres zones adaptées à ce genre d'activités industrielles.