Ce sont là les termes d'une correspondance transmise par ces membres contestataires au wali de M'sila le 24 mars dernier, et dont El Watan a reçu une copie. Une cascade de griefs est reprochés au P/APC, parmi lesquels sa non-résidence dans la commune, l'octroi de projets à un seul entrepreneur sans passer par aucune consultation. Dans le dossier relatif aux 46 logements ruraux, dont a bénéficié la commune fin 2002, les contestataires reprochent au P/APC sa mauvaise gestion, pour ne pas avoir pu obtenir à temps l'agrément de la direction du logement et des équipements publics de la wilaya de M'sila (DLEP) pour lancer l'opération réalisation. Laquelle DLEP, à défaut de réaction de l'APC, avait soustrait 20 logements des 46 et les a réaffectés au profit d'une autre commune. A ce jour, rien n'a été fait par l'APC pour la compensation de ces 20 logements ruraux, c'est finalement, lit-on dans cette missive, les démunis et indigents qui sont les perdants de cette défaillance. D'autres griefs reprochés au P/APC se rapportant à l'exclusion de certaines dechrate de bénéficer du transport scolaire, à la marginalisation des membres et à l'absence d'ambulance ont été répertoriés dans la correspondance du 23 mars dernier, adressée au wali de M'sila. Le maire, joint par téléphone, nous dira : «Cette réaction est venue conséquemment à la dernière distribution des 33 logements sociaux que la commission de daïra a dernièrement effectuée et que ces membres ont contesté, par le fait, qu'ils n'ont pas pu faire bénéficier du logement social des personnes qu'ils ont cautionnées.»