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La sécurité alimentaire en débat
Publié dans El Watan le 14 - 05 - 2005

Animées par Stéphane Hacquart, un consultant français en sécurité alimentaire, et Karim Krid, expert au ministère du commerce, ces journées d'information ont réuni 5 opérateurs locaux versés dans l'industrie alimentaire plus particulièrement la production de lait pasteurisé et dérivés, de yaourts, de chocolats et de biscuits. A l'affiche de ce séminaire, suivi également par le responsable du service du contrôle de la qualité à la direction du commerce et de représentants de laboratoires d'analyse et de contrôle, figurait un seul point sur lequel les experts ont porté l'essentiel de leurs efforts : la méthode Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP). C'est une méthode incontournable et reconnue à l'échelle internationale, souligne d'emblée l'expert français, avant de s'étendre sur les tenants et aboutissants de cette méthode. «Elle permet d'analyser et d'apporter des réponses aux risques visant les industries alimentaires et dans ce cadre, la méthode HA4 CCP permet à chaque entreprise de bien gérer les risques spécifiques à leurs produits en mettant en place un certain nombre de contrôles permettant de limiter ces risques. Cette méthode prévoit à cet effet un système fiable de contrôle à toutes les phases de la production à travers notamment une série d'analyses permettant d'affirmer que le produit fini ne présente aucun danger pour la santé du consommateur. Dans quelques mois, cette méthode HACCP se retrouvera dans la réglementation algérienne.»
Un passage obligé, selon Stéphane Hacquart, qui décortiquera ce point précis en précisant notamment que l'Algérie ayant récemment adhéré au Codex Alimentarius, lequel définit, rappelons-le, les textes réglementaires et la politique internationale en matière de sécurité alimentaire, l'adoption de cette méthode HACCP via des textes réglementaires ne fait aucun doute «sachant, dira-t-il, que dans toutes les parties du monde, c'est la seule méthode de référence en matière de sécurité alimentaire et à ce titre toutes les réglementations, celles de l'Algérie y compris, reposent sur son application.» En outre, indiquera-t-il aux industriels présents, une fois cette méthode mise en place et bien rodée dans tous ses rouages, il sera facile d'accéder à la certification ISO-9001 ou ISO-22 000, un label prouvant le niveau de qualité de leurs produits qui pourraient, à ce moment-là, être lancés sur le marché international. Revenant à la gestion efficiente des risques auxquels sont confrontés les industries alimentaires, ce dernier définira trois niveaux de risques que la méthode HACCP vise à maîtriser «il faut tenir compte en premier lieu des risques microbiologiques provenant essentiellement des bactéries et des moisissures. Il y a également les risques chimiques liés à la contamination par des produits de nettoyage ou des matières premières elles-mêmes contaminées. Il y a enfin les risques qui peuvent survenir à travers l'introduction dans la chaîne de production de corps étrangers. A partir de là, la méthode HACCP permettra à chaque entreprise de disposer d'une réponse personnalisée en fonction de tel ou tel risque.»
Dans ce contexte, l'expert français a programmé pour les jours à venir un coaching sur site qui lui permettra de faire une première expertise sur le niveau de qualité atteint par les 5 entreprises retenues. Une démarche qui indiquera aux entreprises les plus performantes si elles possèdent véritablement un niveau de certification ISO-22 000, spécifique aux industries alimentaires.


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