Décidément, des ouvrages d'art en cours de réalisation au niveau des daïras de Sidi Amar et de Cherchell ont du mal à être parachevés. Sur instruction du wali de Tipaza, les travaux du projet du pont de Bougdir (Menaceur) ont débuté le 12 janvier 2008. Ce projet, qui est destiné à assurer une liaison entre les localités rurales de Menaceur et de Sidi Semiane, a fait l'objet d'une inscription au programme le 15 avril 2008. Une autorisation de programme (AP) de 110 millions de dinars aura été débloquée pour sa réalisation dans un délai de 12 mois. Un second projet d'ouvrage d'art à proximité de la centrale électrique de Hadjret Ennous, sur la RN 11, devait se concrétiser dans un délai de réalisation arrêté à 8 mois. Ce projet, inscrit le 10 mai 2006 et dont le coût avoisine les 165 millions de dinars, connaît malheureusement lui aussi un retard considérable quant à sa réalisation. Les 2 projets ont été attribués pour leur construction à la filiale Cosider ouvrage d'art. Un 3e ouvrage d'art à l'entrée nord de la localité de Nador, pour assurer la fluidité de la circulation entre la route de la corniche du Chenoua et la RN 11 vers Hadjout et Cherchell, a été inscrit le 25 novembre 2008. Une AP de 35 millions de dinars a été allouée pour ce projet, dont le délai de construction sur oued Guergour fixé à 105 jours ne sera jamais respecté si les moyens de réalisation ne sont pas renforcés par l'opérateur du secteur privé en charge de ce projet. Les mises en garde du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, et les mises en demeure du chef de l'exécutif de la wilaya de Tipaza n'ont pas changé grand-chose.