Cet établissement scolaire situé à proximité du 3e boulevard périphérique, à quelques mètres de la trémie, se trouve dans un état déplorable et nécessite en urgence une opération de réhabilitation. «Nous avons exposé toutes nos doléances lors d'une réunion qui s'est tenue juste après les vacances d'hiver avec le chef de daïra et les responsables concernés de la wilaya. 11 points ayant trait aux contraintes ont été débattus. Malheureusement, rien n'a été entrepris jusqu'à ce jour, et ce malgré les promesses qui nous ont été faites», a confié M. Boudia, président de l'association des parents d'élèves de l'école. Le directeur de cet établissement a attiré l'attention sur le danger imminent que représentent, pour les écoliers, les deux routes à grande circulation ceinturant de part et d'autre son école. «Nous avons saisi les responsables de l'APC d'Oran pour l'installation de ralentisseurs. 17 piétons, en grande majorité des écoliers, ont été percutés par des véhicules en tentant de traverser la chaussée, depuis l'ouverture de la trémie qui est située à proximité. Le 7 mars dernier, un enfant âgé de 10 ans a été mortellement fauché sur cette route.» Notre interlocuteur a également indiqué que le personnel de l'école a entrepris bénévolement des opérations de réhabilitation et de dératisation à l'intérieur et aux abords de l'établissement. «Cela est insuffisant; nous ne disposons pas d'un budget à même de financer ce genre d'entreprise, c'est à peine si nous arrivons à répondre à nos besoins en matériel bureautique. En hiver, les élèves grelottent de froid car nous n'avons pas de chauffage», précisera-t-il. En effet, à l'intérieur de l'école, le constat de délabrement est flagrant à travers le mobilier vétuste, la boiserie dégradée, les murs et les plafonds lézardés…