Ces mêmes personnes se sont attribué un terrain près de la cité «Combattante» pour construire des locaux à usage commercial. Le P/APC s'est déplacé accompagné d'agents de police afin d'exiger le départ des occupants et la démolition des locaux en question. Il a signalé que le terrain a été vendu. Ce lopin de terre non négligeable a été occupé pendant plusieurs mois l'année dernière par certains de ces jeunes qui avaient installé des abris de fortune en roseau pour exercer leur activité commerciale. Au bout d'un temps, s'étant rendu compte que leurs locaux en roseau ne tiendraient pas l'hiver ils décident de se partager le terrain et d'y ériger des murs. Les travaux étaient bien avancés et certains s'apprêtaient à ouvrir boutique. Une douzaine de petits magasins auraient vu le jour sans l'intervention des autorités locales. Ces jeunes gens ne comprennent pas qu'on vienne leur demander de partir et d' abandonner ce qu'ils pensaient être leur bien. Beaucoup y avaient mis toutes leurs économies, certains s'étaient même endettés pour y arriver. L'altercation verbale entre les deux parties a été violente. Les occupants n'en démordent pas et refusent de quitter les lieux. Ils n'ont pas manqué de le montrer en bloquant les rues avoisinantes et en brûlant des pneus près du poste de police. La ville a renoué avec le spectre de l'émeute. Les personnes qui occupent les lieux ne comprennent pas que les autorités aient mis autant de temps pour réagir. Cela fait plus de deux mois que les travaux ont été engagés.