Les citoyens de la localité de Larhat commencent à s'inquiéter et s'interrogent depuis quelques mois sur la nature de « la malédiction » qui s'est abattue sur le projet de construction de 160 LSP (logement social participatif) inscrits depuis des années et qui à ce jour n'arrive pas à se concrétiser. Ces logements devaient être réalisés sur une superficie de 12 000 m2, face à la mer et loin de tous les désagréments . Il a fallu attendre le 23 mars 2005 pour voir la wilaya de Tipaza prendre en charge sérieusement ce projet pour régulariser la situation foncière de l'assiette de terrain qui lui est réservée. Au départ, les citoyens se sont adressés à l'Entreprise publique de la promotion du logement familial (EPLF) de Tipaza, qui est chargée d'ériger ces 160 LSP à Larhat, une petite ville située à 11 km environ à l'ouest de Gouraya. Une centaine de postulants se sont alors engagés pour acquérir ces LSP. Le délai de réalisation de ces logements a été fixé à 24 mois. La première date de démarrage des travaux remonte au mois de juin 2006. Le coût de ce projet est estimé à 274 millions de dinars. Hormis 4 entreprises qui se sont engagées avant de se rétracter au bout de quelques semaines seulement, aucun opérateur n'a voulu accepter d'entamer et d'achever ces 160 LSP de Larhat. L'EPLF a du mal à trouver des opérateurs pour le faire, bien qu'elle ait sollicité les autorités de la daïra de Damous pour engager l'entreprise de construction qui exerce au niveau de cette partie ouest de la wilaya de Tipaza. Aussi, les acquéreurs de ces LSP sont dans l'expectative. Ils espèrent qu'une solution soit trouvée dans les meilleurs délais pour pouvoir enfin accéder à leurs logements.