Tout récemment, les responsables du jardin d'enfants Amel, situé au niveau de la rue Mohamed Issaâd, ont eu la bonne idée de procéder à l'embellissement de la façade extérieure de cette structure relevant de la CNAS et qui accueille depuis plus de vingt années notamment des enfants en préscolaire. C'est ainsi qu'il a été procédé à l'installation d'une plaque indicative à l'entrée principale portant la nouvelle dénomination de cet établissement destiné à favoriser l'épanouissement et le sens civique et moral des enfants qui le fréquentent. Par la suite, il a été décidé de faire appel à de jeunes dessinateurs pour enjoliver le mur de l'extérieur avec des dessins de personnages et de héros de bandes dessinées ainsi que des vues de paysages. L'initiative louable en elle-même a été bien accueillie par les enfants, leurs parents ainsi que par les riverains qui ont vu là leur quartier gagner en couleur et en esthétique. Cependant, et c'est là où la morale prend un sérieux coup, le lendemain, après la fin de l'embellissement de la façade, voilà que l'on dépose contre le mur fraîchement décoré de « fresques » ornementales, d'énormes troncs d'arbres et de branches cachant en grande partie le travail artistique et ternissant par là même l'aspect extérieur de cette structure pour enfants. C'est dire que ce qui est beau est souvent vite rattrapé par ce qui laid.