Ancien directeur des études et des stages à l'Ecole Nationale d'Administration (E.N.A.) et charriant derrière lui 27 ans de barreau, Mohamed Seffahi, nouveau bâtonnier de Tlemcen, se fixe des priorités : « Je vais m'atteler à réhabiliter la profession d'avocat », dit-il. Dès votre installation, qui a été confirmée par le conseil national, vous tracez un programme d'urgence ?! En effet, pourquoi attendre ? Je m'attelle d'ores et déjà à oeuvrer pour réhabiliter les avocats et veiller au respect des principes et des us de la profession. Je fournirai tous les moyens nécessaires aux robes noires pour leur faciliter leur métier. Ma priorité va aussi dans le sens de la contribution au programme de la réforme de la justice. Enfin, je ferai en sorte de consolider la défense, culturellement, socialement, et cela se répercutera positivement sur le justiciable, sur l'avocat et la justice en général. Mais, ne faut-il pas commencer d'abord par résoudre les problèmes, parce qu'il y en a ? Oui, oui… c'est déjà en cours, quelques-uns ont déjà été solutionnés, comme par exemple la réservation d'un bureau spécial pour les avocats qui étaient orientés, avec les citoyens, vers le guichet unique. Et je tiens à remercier le président de la cour et le procureur général pour leur compréhension et leur aide. Vous avez des projets ambitieux… Nous préparons déjà les journées d'études sur le Code de procédure civile, une rencontre sur le blanchiment d'argent, la journée du 23 mars et la baptisation du tournoi de l'Union nationale des avocats qui prendra désormais le nom du précédent bâtonnier, feu Rahali. Enfin, il y a la rencontre internationale des avocats à Séville, en Espagne. Je tiens à remercier le wali pour son adhésion à l'idée de la construction de la maison de l'avocat…