Le problème du transport scolaire perdure. Les lycéens et collégiens résidant à Deraouch et Addas, localités distantes d'environ cinq km du chef-lieu de la commune, éprouvent d'énormes difficultés pour rejoindre leurs établissements respectifs. Faute de moyens de ramassage scolaire, les élèves des localités sus citées sont contraints de se retourner vers le transport privé (fourgons) et de débourser quotidiennement 40 DA. Cette situation a provoqué le mécontentement des parents qui ne comprennent pas pourquoi leurs enfants ne bénéficient pas du ramassage scolaire. « Nous avons, à maintes reprises, sollicité les autorités locales pour trouver une solution à ce problème et mettre fin au calvaire que vivent quotidiennement nos enfants, mais en vain », nous dit un parent d'élève. « Les rotations matinales effectuées par ces transporteurs privés ne peuvent pas satisfaire tout le monde, ce qui fait que les enfants, pour ne pas rater les premiers départs, sortent de la maison à 7 heures du matin. Or, à cette heure-ci, il fait encore noir, et nous avons peur pour notre progéniture, les filles surtout », ajoute un autre. Effectivement, à cause de ce problème, bon nombre de fillettes ont vu leur rêve de continuer leurs études s'estomper. Le problème du transport scolaire n'est pas spécifique à Deraouch et Addas mais touche pratiquement tous les quartiers périphériques de la ville. L'APC, ne disposant que d'un seul minibus, n'est pas en mesure d'assurer le ramassage scolaire pour tous les écoliers.