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Arrestation du N° 02 de l'ex-FIS
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2005

L'arrestation de Ali Benhadj, n°2 du parti dissous, et sa mise sous mandat de dépôt ne sont qu'une suite logique d'une série de provocations qu'il n'a cessé d'oser depuis son élargissement de la prison militaire de Blida le 2 juillet 2003. Ce trublion est resté fidèle à ses engagements politico-idéologiques pour un Etat islamique. De sa cellule à la prison militaire et au moment où les plus hautes autorités négociaient avec la direction du parti dissous un appel de condamnation du terrorisme, Benhadj a transmis une lettre à l'émir du GIA de l'époque (en 1994), Cherif Gousmi, où il justifie les actions criminelles des groupes armés qualifiées de «djihad pour défendre la cause de Dieu». L'auteur de cette lettre incendiaire, trouvée sur le corps de Cherif Gousmi (abattu par les forces de sécurité à Birkhadem), a encouragé le GIA à «combattre les apostats» en lui proposant même des astuces de guérilla pour «renforcer le djihad et multiplier les opérations armées…». Cet épisode a mis fin à la première phase de dialogue avec les dirigeants du parti dissous qui se sont vu remettre en prison.
En 1990, Ali Benhadj avait levé le voile sur le projet de société funeste qu'il voulait imposer aux Algériens, à travers une longue interview accordée au journal Horizon. Pour lui, la démocratie est incompatible avec l'Islam. Ses prêches étaient violents et incendiaires à l'égard des femmes, notamment les travailleuses, les militants des partis progressistes et la presse privée qu'il a assimilée à CNN (en référence à la couverture orientée de cette chaîne des événements de la première guerre du Golfe). Son incarcération en juillet 1991 et sa condamnation par le tribunal militaire de Blida pour complot contre l'autorité de l'Etat, sabotage économique et distribution de tracts de nature à nuire à l'intérêt national, à une peine de 12 années de réclusion criminelle n'ont pas pour autant réduit les convictions intégristes de ce parfait soldat de l'Etat islamiste. Arrogant, à sa sortie de prison le 2 juillet 2003, il a refusé de signer le procès-verbal de notification des interdictions liées à sa peine. Ces interdictions consistent, entre autres, en l'exclusion et la destitution de toute fonction ou emploi supérieur de l'Etat, de se présenter aux élections, d'être électeur ou de faire campagne pour une élection, de tenir une réunion, d'assister, de prendre parole ou de faire porter sa parole à quelque titre et par quelque support que ce soit dans toute réunion publique ou privée et de façon plus commune de s'interdire de participer à toute manifestation politique, sociale, culturelle, religieuse, nationale ou locale quelle qu'en soit la cause ou l'occasion, de s'abstenir de toute activité publique sous quelque forme que ce soit, directement ou par quelque intermédiaire que ce soit, par des déclarations écrites ou orales, ou d'une façon plus générale de tout acte de nature à traduire une prise de position politique. Pourtant, dès sa libération, Ali Benhadj va entamer une tournée chez les anciens chefs terroristes graciés, comme Ali Belhadjar, émir de la Ligue islamique de la daâwa et du djihad (une organisation née de la fusion de deux groupes terroristes, le Front islamique du djihad, spécialisé dans les assassinats des intellectuels, et la phalange dissidente du GIA, dirigée par Ali Belhadjar), Madani Mezrag, de l'AIS, puis Ahmed Benaïcha, chef terroriste pour la région de Chlef, Kartali, émir de la phalange Errahmane du GIA à Larbaâ, Kebir, émir de l'AIS à Collo… Ces visites avaient pour but de renouer les contacts avec «les anciens compagnons» dans le but surtout «de recenser» les familles des terroristes abattus par les forces de sécurité et surtout de réunifier les rangs déjà trop dispersés du fait de la conversion de nombreux «frères» dans le commerce. Devant les officiers de police qui l'interpellaient à chaque fois, le n°2 du parti dissous expliquait qu'il ne faisait que s'enquérir de la situation sociale des familles des terroristes pour leur trouver de l'aide. Cette activité semi-clandestine lui a permis néanmoins de mener une vie de famille à l'abri de tout besoin en dépit du fait qu'il est sans travail. Ni les regards de haine que lui lançaient les familles des victimes du terrorisme dans la rue ni les interpellations brutales des citoyens endeuillés par la terreur des dix dernières années n'ont fait fléchir son rêve suicidaire d'une Algérie entre les mains des bourreaux intégristes. Ses déclarations à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera n'étaient en fait que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Non seulement il a justifié l'assassinat des deux diplomates algériens en Irak, mais Ali Benhadj a également lancé un véritable appel au meurtre de tous les représentants algériens installés à l'étranger tout en versant dans l'apologie du terrorisme. Une tâche qu'il a toujours menée à cœur parce que, idéologiquement, il reste convaincu du funeste projet d'une société intégriste et théocratique pour lequel lui et son parti ont toujours milité. Hier, ses proches compagnons, d'anciens dirigeants du parti dissous, qui étaient présents au tribunal ont eu du mal à expliquer ses propos. Il est important de préciser, au passage, que l'opinion n'a jusqu'à maintenant pas entendu une seule voix de cette mouvance condamner l'assassinat des deux diplomates.
Des euros récupérés
Lors de leur perquisition du domicile de Ali Benhadj situé au lotissement Michel, à Kouba, Alger, les policiers auraient mis la main sur une importante somme en devises (euros) qu'ils ont saisie et remise à la justice. Une découverte qui pourrait aggraver la situation du n°2 du parti dissous, inculpé hier pour apologie du terrorisme et mis sous mandat de dépôt.


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