« Nous sommes en contact avec la famille de Ali Benhadj, avec l'aide de Dieu son problème sera réglé. C'est un homme de bien qui aime l'Algérie. Peut-être que des gens l'ont piégé », a indiqué hier Madani Mezrag. Ali Benhadj, numéro 2 de l'ex-FIS, est en détention provisoire pour ses déclarations à la chaîne Al Jazeera, lors du rapt des deux diplomates algériens en Irak. Il est poursuivi pour, notamment, « apologie du crime ». Ali Benhadj n'a-t-il pas envoyé une lettre au chef du GIA, Gousmi, l'encourageant au « djihad » ? « Remettez-vous dans le contexte d'alors. Si on leur dit directement il faut dialoguer, ils te condamnent. L'homme sage compose. On monte d'abord, on s'assoit et on peut dialoguer », a répondu « l'émir ». Abassi Madani, l'ex-patron du FIS ? « Il a vieilli. On ne peut lui demander l'impossible. Il devrait marcher avec le projet de la charte pour montrer que c'est un grand homme », a dit Mezrag qui a terminé sa conférence de presse par une séance photo souvenir avec des membres de l'UNACS et la distribution de ses deux numéros de portable.