La direction de l'Agence de développement social (ADS) a réuni, hier à Tiaret, dans l'enceinte de la salle des conférences Mustapha-Mekki, son personnel et les élus chargés des programmes sociaux de cinq wilayas (Tiaret, Relizane, Tissemsilt, Mostaganem, Saïda). Le DG de cet organisme, qui inaugure sa treizième année d'existence, a fait une présentation sommaire de son agence avant de s'étaler longuement sur les retombées induites par les programmes sociaux injectés pour venir en aide aux catégories démunies. A ce titre et à l'énoncé de certains chiffres, l'on a pu mesurer ce taux variable d'une wilaya à l'autre avec en sus « des contraintes que monsieur Bensemane Djamel Eddine lie à certaines insuffisances, voire à des irrégularités pour lesquelles il est envisagé des mesures à même de permettre aux dispositifs mis en place d'atténuer les dysfonctionnements apparus ». Des dysfonctionnements ou, comme dira l'orateur, « les dépassements qui ont valu pour l'heure un assainissement que certains observateurs de la scène sociopolitique trouvent inopportunes à la veille d'une élection présidentielle. Le directeur de l'ADS parle de 47 communes cataloguées comme vivant sous le seuil de pauvreté alors que cette situation touchait auparavant 176 communes ». « Il y a, renchérit-il, seulement 51 des 127 projets communautaires exécutés, soit 40% des objectifs ». Selon lui, il y a 14 autres cellules de proximité qui sont en cours d'installation sur les 15 existantes, en dépit des difficultés dans le recrutement de médecins et autres assistants sociaux. Les receveurs, dira monsieur Bensemane, font jusqu'à 9 mois pour répondre aux sollicitations. A ce problème s'ajoute celui des locaux mais, globalement, fait-il savoir, « l'ADS est décidée à sensibiliser et à encourager la prise en charge des jeunes ». S'agissant de l'opération assainissement, il est fait état de 7 282 indus bénéficiaires soit 6,5% du programme dont les dossiers restaient concernés par une prise en charge sous condition de régularisation. Ce programme a vu un taux de réalisation de 98,7% au bénéfice de 114 362 personnes dans les cinq wilayas concernées. Au titre des dysfonctionnements ou pour reprendre le terme du provisoire qui dure, « 38 742 personnes sont restées plus de huit mois affiliées à l'I.A.I.G ». Un dispositif qui génère des mécontentements.