Les conséquences de la houleuse rencontre ESBD/MBH assasna du 20 février dernier, en dépit des sanctions infligées par la ligue, continuent de susciter des réactions. Un bref retour sur les conditions ayant émaillé cette rencontre aurait dû amener ceux qui dirigent notre sport roi à plus d'équité. Il n'est nullement dans nos intentions de dénier aux instances sportives de sévir à propos des violences qui entourent les rencontres de football mais, dans le cas de ESBD/MBH, il y a des non-dits qui auraient dû susciter le doigté et surtout l'impartialité dans le jugement d'actes, certes condamnables mais qui semblent être le fruit de « grossières manipulations » comme le soutiennent beaucoup d'adeptes du football dans la région. Ce jour-là, rappelle-t-on, M.Chekleb, l'arbitre de la rencontre, a eu à arrêter cinq fois la rencontre sans faire preuve de tact. Le public a été comme provoqué après la validation du but en expulsant le capitaine qui rappelait à l'arbitre la position d'hors jeu. Un but que certains croyaient entaché de hors jeu. L'envahissement du terrain par quelques énergumènes n'a pas valu la sérénité. On cite des joueurs sanctionnés à tort alors que certains d'entre eux se trouvaient aux vestiaires, suspension du stade et domiciliation à Frenda, 70 km plus loin alors que la ville de Sougueur à 30 km aurait pu paraître logique au vu des sanctions antérieures infligées à certains autres clubs.