La société mixte algéro-égyptienne devait générer quelque 3 700 postes d'emplois, 3 000 durant la période de construction et 700 autres après l'entrée en vigueur du complexe. Sur les 250 postes d'emploi temporaires générés par les responsables de cette usine, une cinquantaine a été réservée aux jeunes chômeurs d'Arzew. Environ 200 travailleurs ont observé, durant la matinée du jeudi dernier, un sit-in devant le siège de l'entreprise employeur « Orascom ». Selon certains protestataires, le retard accusé quant à la création d'une section syndicale de l'UGTA devant prendre en charge les problèmes socioprofessionnelles des travailleurs, était la goutte qui a fait déborder le vase. En effet, plusieurs d'entre eux se disent lésés de leurs droits, surtout que plusieurs promesses n'ont pas été tenues jusqu'à ce jour, notamment en ce qui concerne la révision des salaires. Les contestataires déclarent que, depuis l'embauche, le paiement des salaires des employés ne se fait pas d'une manière régulière. Trois mois sans salaire « On passait souvent des mois sans recevoir un sou. Bien qu'on ait été tous recrutés sur la base des diplômes, de qualification ou de CAP (Certificats d'Aptitude Professionnelle), 60 % des travailleurs n'arrivent même pas à toucher le SMIG. D'ailleurs, au cours du dernier trimestre de l'année 2008, on est restés presque trois mois sans salaire », déplorent-ils. Notons, à titre de rappel, que la société mixte algéro-égyptienne devait générer quelque 3 700 postes d'emplois, à savoir 3 000 durant la période de construction et 700 autres après l'entrée en vigueur du complexe. Selon la réglementation en vigueur, le recrutement se fait normalement par le biais des trois ALEM (Agence Locale de l'Emploi) d'Arzew, Bethioua et Ain El-Bia, soit les zones cernant le périmètre de l'entreprise. Selon les statistiques communiquées par une source responsable de l'ANEM, sur les 250 postes d'emploi temporaires générés par les responsables de cette usine, une cinquantaine a été réservée aux jeunes chômeurs d'Arzew.