Tiaret compte 7 778 handicapés dont 1 937 moteurs, 2 880 mentaux, 870 sourds-muets, 2 091 aveugles. 1 566 d'entre ces derniers et 511 pour les sourds-muets bénéficient d'une aide de 3 000 dinars par mois, a déclaré M. Sekioua, directeur de l'Action sociale. D'autres catégories de citoyens bénéficient de programmes d'aides qui ont montré leurs limites, lorsqu'ils n'ont pas été tout simplement déviés de leurs objectifs initiaux. Le DAS, invité de la presse, a fait savoir, jeudi passé, qu'une enveloppe de 23 milliards a été dégagée en 2008 alors que celle destinée à la couverture sociale est de 34 682 400 00. S'agissant du dossier lié à la réconciliation nationale, l'orateur fait savoir que 471 sur 572 dossiers ont eu leurs accords alors que 53 autres restent en instance. M. Sekioua, interrogé sur l'opportunité de l'opération dite d'assainissement, s'est voulu rassurant en déclarant être soucieux de la gestion rigoureuse et que l'assainissement vise une meilleure prise en charge des personnes défavorisées ou dans le besoin une fois les listes expurgées des indus bénéficiaires. L'opération, sous réserves des recours introduits, a permis d'exclure 3 219 personnes au titre de l'AFS et 709 au titre de l'IAIG. Identification des poches de pauvreté La DAS, dira notre interlocuteur, a été dotée d'un nouveau quota pour l'allocation forfaitaire de solidarité et pour l'IAIG. Des programmes qui ont fait apparaître des dysfonctionnements et une application variant d'une région à l'autre en les imputant au manque de moyens infrastructurels et postes destinés surtout aux médecins. Ces derniers ont justement leur rôle à jouer au sein des différentes cellules de proximité qui ont fait leur preuve dans l'identification des poches de pauvreté. A Tiaret, il existerait 4 377 personnes démunies non assurées socialement. En plus donc des programmes cités, il y a les projets dits communautaires censés apporter une amélioration des conditions de vie dans des zones bien précises. C'est à ce titre d'ailleurs que 51 des 127 projets initiés en faveur de la région ont été concrétisés dans cette région, soit avec un taux de 40%. En dépit de ces lenteurs et de l'aveu même du responsable de l'ADS, il n'existe actuellement que 47 communes dites pauvres alors qu'en 1999 on estimait ce nombre à 176.