La daïra de Larbaâ Nath Irathen compte six CEM dont certains accusent un grand retard dans la réhabilitation de leurs structures. L'exemple du CEM Abdiche El Mahdi qui offre encore aux élèves des repas froids, car le réfectoire est non fonctionnel. « Cet établissement doit être réhabilité, son mobilier pédagogique et que l'électrification doivent être rénovés », c'est ce que demande l'association des parents d'élèves de cette école. Selon un responsable de la direction de l'éducation, le réfectoire a été fermé en raison de l'infiltration des eaux. Cette école fondamentale, accueillant près de 1000 élèves, a été ouverte en 1964. Les services de la daïra notent que « l'état de dégradation de cet établissement est alarmant et son fonctionnement de plus en plus compliqué », appelant à inscrire « d'importantes actions de réhabilitation pour remédier à cette situation et permettre aux élèves de poursuivre leurs cours dans les meilleures conditions ». Autre établissement qui mérite une restauration urgente, le CEM d'El Had, dans la commune d'Irdjen. Cette école n'a pas encore connu un sérieux confortement à ce jour bien que classée orange 3 suite aux dommages causés lors du séisme de mai 2003. La daïra indique que les travaux de confortement ont été entamés puis suspendus. Actuellement, les élèves de cet établissement poursuivent leurs cours dans des salles aménagées au niveau du bloc d'hébergement, qui ne répond pas aux conditions d'éclairage et d'aération. Le directeur du logement et de l'équipement (DLEP) a promis d'engager des travaux incessamment. Les représentants des comités de village ont interpellé le wali sur le problème du transport scolaire. Un ramassage mal assuré du fait d'un parc roulant insuffisant et vétuste et que les communes peinent à mettre en état de marche.