Jusqu'ici inconnue au bataillon du mouvement associatif, l'association féminine dénommée les Trésors de Haoua (Eve), commence à sortir petit à petit de l'anonymat. En effet, c'est à la faveur de l'organisation d'une semaine d'exposition sur les capacités créatives et les aptitudes professionnelles de la femme (du 8 au 14 mars), rendez-vous organisé avec la collaboration du bureau de l'UNJA de Chelghoum Laïd, que ladite association s'est mise à focaliser l'intérêt du public. « A travers cette manifestation, nous cherchons surtout à miroiter le savoir-faire et l'art raffiné de la femme dans divers créneaux, à l'exemple de la broderie, la couture et la confection des gâteaux modernes et traditionnels », a expliqué Nadia Saâdaoui, présidente de ladite association qui compte plus de 500 adhérentes. Une quinzaine d'exposantes, dont des universitaires aux compétences avérées, issues des communes de Chelghoum Laïd, Ouled Khelouf et Oued Athménia, ont, à l'unanimité, « mis en exergue l'absence de locaux appropriés leur permettant de donner libre cours à leur ingéniosité ». Yasmina Ourezeddine et Nouhad Chekchek, orfèvres en matière de confection de gâteaux algérois, tels Dziriat, Makroud Louz, Laârayèche, les marguerites et la rose d'or, rencontrent des difficultés à satisfaire toutes les commandes, car « exerçant dans leurs propres appartements exigus ». Il est à noter que le secteur de la formation professionnelle a engagé des démarches en direction de plusieurs associations du genre afin de leur expliquer le dispositif d'accès aux locaux professionnels.