Il est distant de 15 km de Boudjellil, chef-lieu de commune. Ce village se débat dans plusieurs problèmes à commencer par l'eau potable. Le réseau AEP y est inexistant et la population continue, comme jadis, à consommer l'eau des puits qui souvent n'est pas traitée. Si des épidémies de MTH ne se sont pas déclarées par le passé, cela relevait et relève encore du miracle. La route, l'unique, qui y mène se trouve dans un état lamentable. Le goudron antédiluvien qui la tapisse n'est qu'un ensemble de lambeaux éparpillés. Poussiéreuse l'été et boueuse l'hiver. Un vrai supplice, somme toute, pour les véhicules et les conducteurs. Le transport collectif est absent à cause, évidemment, du mauvais état de la chaussée. Les collégiens et lycéens, qui suivent leurs études à Beni Mansour ou à Boudjellil, trouvent toutes les peines du monde, au quotidien, pour rallier leur destination. Leur scolarité est tributaire de… l'Oued Amarigh. Les élèves traversent chaque jour ledit cours d'eau pour rejoindre le bus qui les attend sur l'autre berge, car aucun pont, ni même un gué, n' y est édifié. En périodes de crue, les élèves renoncent tout simplement à faire le déplacement vers leur école. Pour les plus chanceux, dont les pères sont véhiculés, ils passent par la RN 5 ou font un long détour. Le commerce se résume à Metchik à deux boutiques et à un café. Ce village a souffert des affres du terrorisme. Plusieurs villageois ont été la cible des terroristes. Durant l'été 1995, c'est toute la population qui a fui les sanguinaires qui promettaient les pires supplices aux villageois. Lors des dernières élections partielles, les Metchikis ont voté, avec l'espoir candide que leur situation s'améliore un jour.