Le bras de fer ayant opposé le président de l'APC d'Akbou aux neuf élus qui demandaient son départ a connu son épilogue à l'occasion de l'assemblée publique tenue le 8 mars à la salle des délibérations de l'APC. Lors de cette assemblée qui a regroupé tous les élus à l'exception de deux absences, excusées du reste, le président de l'APC, Bensebaa Abderrahmane, a émis le vœu de voir l'assemblée transcender ses divergences pour former une équipe soudée compétente à même de servir l'intérêt général. Intervenant à sa suite, un ex élu RND a trouvé que le conflit traversé par la municipalité peut être considéré comme un signe de vitalité et un effet du pluralisme de l'APC. Ce dénouement qui a permis le déblocage de la commune s'est fait sur la base d'un compromis consistant en la recomposition de l'exécutif qui sera intégré par deux ou trois élus de l'opposition. Il intervient, pour rappel, après les tentatives sans succès du P/APC de réunir à deux reprises l'ensemble des élus. Cependant les changements qui toucheront la composante du staff de l'APC interviendront vraisemblablement après les élections présidentielles. La genèse de cette crise remonte au 4 février dernier lorsque 9 sur 11 élus composant la mosaïque de l'APC d'Akbou (2 indépendants, 2ex RND, 2 FLN, 2 FFS et 1 RCD) ont rendu le maire destinataire d'une lettre dans laquelle ils l'invitent à démissionner dans les meilleurs délais. Faute de quoi ils se déclarent déterminés à lui retirer la confiance. Les griefs retenus contre l'édile communal ont trait à la mauvaise gestion à l'origine du « blocage et du marasme économique et social dont pâtit la collectivité ».