Une rencontre devant permettre aux mélomanes de se retremper dans l'ambiance des “gâadate” sous les airs de la “gasba” et du “galal”. Tiaret, longtemps considérée comme le berceau du chant bédouin ou plus prosaïquement du chant populaire, garde jalousement et encore intact son musée grâce justement à Khaled Mihoubi qui en a fait sa raison d'être. Un musée itinérant constitué d'une floraison de portraits d'artistes, d'instruments, d'habits etc. La région a vu défiler de prestigieux maîtres incontestés depuis les chyoukh Sahraoui, Kadda Bessouiket, Bendoukha, Ali Koura et Cheikh Khaled Ould Zine. Parler du chant populaire dans nos contrées c'est assurément évoquer cheikh Adda Tiareti, Mohamed Bentaiba, Mohamed Belahrech, Larbi Rekai, Ahmed Tiareti, Tayeb Boutaleb Abdallah tiareti, Mohamed Belfatmi, Brahim Ould Cheikh, Beldjouher, Khaled Tiareti et Mohamed Hachelef, à qui on voudrait dédier cet hommage, à titre posthume pour l'essentiel d'entre eux.