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Education
Publié dans El Watan le 25 - 02 - 2006

«Il y a une année, nous avons demandé aux directeurs des établissements privés de se conformer à la loi. Nous avons réitéré cet avertissement à maintes reprises. Aujourd'hui, ceux qui n'ont pas pris en considération cet appel verront leurs écoles fermées.
La loi doit être appliquée à la lettre», a indiqué un responsable au ministère de l'Education nationale, qui estime que les parents d'élèves étaient conscients de la situation et du risque qu'ils faisaient courir à leurs enfants. Notre interlocuteur regrettera à ce propos le fait qu'ils ont opté pour des écoles privées non reconnues par l'Etat. Toutefois, tout n'est pas perdu puisque les élèves (les trois paliers confondus) qui se sont retrouvés sans classe peuvent intégrer les écoles publiques.
Celles-ci sont prêtes à les accueillir, d'autant plus que la scolarisation des enfants est obligatoire en Algérie. «Les écoles privées doivent se doter d'un registre du commerce et respecter le cahier des charges élaboré par la tutelle qui fixe les modalités d'ouverture, de gestion et d'organisation de ces établissements», avait déclaré lors d'une de ses sorties le premier responsable du secteur.
Celui-ci avait indiqué à l'époque que «les établissements privés qui ne se conformeraient pas à la loi seraient appelés à disparaître». M. Benbouzid avait, à cet effet, insisté sur la nécessité pour ces écoles d'enseigner la langue arabe. Un aspect que, selon lui, ne prennent pas en charge beaucoup d'établissements privés. Actuellement, 75 écoles privées, dont 54 dans la capitale, ont reçu leur agrément. Par contre, les dossiers de près de 40 établissements, dont 22 à Alger, ont été rejetés. Rappelons qu'une commission composée de 14 personnes, dont des représentants du ministère de l'Education nationale et de l'académie d'Alger, a été mise en place pour visiter l'ensemble des écoles privées pour voir si ces dernières se sont conformées à la loi, notamment en matière de cahier des charges, de programme pédagogique et de formation des enseignants. «Certains établissements privés dont le dossier a été rejeté ne répondaient pas aux normes. Il est inconcevable de transformer un petit garage ou une petite maison en une école. Des instructions ont été données aux walis pour procéder à la fermeture des établissements privés non conformes.»
Le non-respect des normes
Un responsable du ministère de l'Education dira toutefois : «Cette affaire ne relève pas uniquement du secteur de l'éducation, mais de plusieurs autres départements.»
Il ajoutera que la décision de veiller au respect des normes par les écoles privées émane du premier magistrat du pays. Ce dernier, rappelle-t-on, avait signé une ordonnance puis un décret prônant la réorganisation de ce secteur gagné par l'anarchie. La semaine dernière, M. Benbouzid avait encore menacé de sévir contre les écoles privées qui ne respecteraient pas leurs engagements.
A signaler que cette décision n'est pas allée sans susciter la colère des concernés ainsi que celle des parents d'élèves. Ces derniers refusent ainsi la fermeture d'une école qui dispense le savoir. «La fermeture d'une école privée en milieu d'année scolaire est un crime. Il est d'ailleurs scandaleux de fermer un établissement qui prodigue le savoir», a indiqué Mme Houati, directrice de l'école privée Tafat située à Hydra. Celle-ci avait déposé son dossier d'agrément en retard, c'est-à-dire en juillet, alors que la commission qui se penche sur ce travail avait déjà siégé. Toutefois, Mme Houati n'avait jamais pensé que les pouvoirs publics allaient mettre à exécution leurs menaces de fermeture des établissements privés en pleine année scolaire «M. Benbouzid en personne avait déclaré qu'il n'y aura pas de fermeture d'école en milieu de l'année scolaire pour ne pas perturber la scolarité des enfants. Aujourd'hui, les forces de l'ordre sur instruction du wali, qui n'avise même pas les concernés, procèdent à la fermeture des écoles qui ne se sont pas conformées à la loi», dira Mme Houati.
Elle s'interroge sur le devenir des élèves qui allaient passer leurs examens ainsi que sur le sort des enseignants qui seront carrément au chômage.
Les parents des élèves scolarisés au sein de cette école ainsi que les enseignants trouvent que le ministre de tutelle aurait pu baliser les dépassements et aurait pu avoir un droit de regard sur les résultats positifs enregistrés chaque année par ces écoles au lieu d'exercer dans un laps de temps court son autorité pour fermer une école.
«Je ne peux pas me soumettre à un cahier des charges qui ne répond à aucune logique. Je ne gère pas un commerce, mais une école et je veux juste un enseignement de qualité à nos enfants», dira Mme Houati, qui ne compte pas baisser les bras. Une réunion regroupant les directeurs des établissements privés est, dit-on, prévue pour bientôt afin de déterminer les actions à engager pour répondre au ministre de l'Education.


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