Si son futur reste difficilement visible, le passé de l'Algérie est encore bien coté. Juste pour l'année 2007, les services de sécurité avaient saisi 1310 pièces archéologiques, et ce, depuis les mesures adoptées pour lutter contre ce trafic, en constante augmentation ces dernières années. Grâce à la ratification de la Convention internationale pour la protection du patrimoine culturel mondial, qui a poussé l'Algérie à mettre en place, en 2005, trois cellules régionales de protection du patrimoine et un bureau central, plus de 200 sites internet proposant des pièces venues d'Algérie ont été répertoriés par la Gendarmerie nationale et sa cellule de protection du patrimoine de l'Institut national de criminologie et criminalistique. Car derrière cette dénomination un peu compliquée, se cachent des experts qui traquent les trafiquants de pièces. Parmi les mesures prises pour lutter efficacement contre ce trafic, figure aussi la création d'une banque de données comprenant des informations précises sur les pièces archéologiques et culturelles que renferment les sites algériens. Notamment au parc du Tassili, site numéro un pour le vol du fait de son étendue et sa richesse archéologique, où le tourisme a facilité l'accès aux pièces, les réseaux internet se chargeant d'écouler les produits. Il n'y a pas que le Tassili, l'Algérie compte sept sites archéologiques qui sont classés patrimoine mondial par l'Unesco, le Tassili, Timgad, Tipaza, Djemila, Oued M'zab, la Casbah et la Qalaâ de Beni Hamed. Soit de vastes superficies potentiellement riches où, souvent, il suffit de mettre le pied. Puis la main.