La mise en application d'un avant-projet de plan de circulation, introduit récemment auprès de la commission de circulation de la wilaya d'Alger, verra bientôt le jour. L'information est confirmée par le président de l'APC, que nous avons contacté : « Nous avons introduit par le canal de la wilaya déléguée de Bouzaréah, une proposition d'un nouveau plan de circulation auprès de la commission de circulation de la wilaya d'Alger. Celle-ci est composée de représentants des différents corps de sécurité, ainsi que d'un médian de la direction du transport de la wilaya d'Alger et d'un délégué de l'organisme public Egctu. Seulement, l'application totale ou partielle des grands axes de notre plan, reste subordonnée toutefois à l'aval du wali d'Alger », nous a déclaré la chargée de communication de l'APC d'El Biar. Il faut dire qu'il était temps, puisque le plan de circulation en vigueur a montré toutes ses limites. Et pour cause, toutes les voies concourent à déverser les usagers au centre d'El Biar. Ceux venant de l'avenue Malika Gaïd et du boulevard Bougara sont obligés de passer par le centre ville, alors qu'il est plus raisonnable d'emprunter comme auparavant l'avenue Khallef Mustapha, à l'estuaire du bureau de poste. L'itinéraire est idéal pour rallier ainsi la commune de Ben Aknoun et l'entrée de la rocade sud. Cette voie est frappée aujourd'hui d'interdit. Autre imperfection, les automobilistes venant du chemin Cheikh Mohamed El Bachir El Ibrahim, se lancent également dans le centre-ville, via l'avenue Chabane Mohamed, au lieu de rejoindre tout simplement l'autoroute par la rue Khoudir Mohamed située en face de l'ambassade d'Espagne dans le quartier du Parc des Pins. Autres contraintes, les plaques de sens interdit imposées contre toute attente aux automobilistes venant de la RN 36 pour se rendre au Val d'Hydra et à l'entrée de l'autoroute, via le boulevard du 11 Décembre 1960. Ce sont là, les principaux vecteurs qui contribuent aujourd'hui à l'étouffement du centre d'El Biar. Le nouveau plan de circulation est de bon augure, surtout s'il s'inspire de la lettre et de l'esprit de l'ancien plan de circulation des années 1970 et 1980. « Ainsi, nous aurons réussi à décongestionner le centre de cet important carrefour des hauteurs d'Alger dans la mesure où l'automobiliste a déjà recours aux nombreuses trémies aujourd'hui réalisées », ajoute notre interlocutrice. En effet, de nos jours, joindre El Biar n'est pas aussi compliqué que par le passé. La réalisation des trémies d'Addis-Abeba, et de deux autres qui seront bientôt réceptionnées, à savoir celles de Clairval et de Chevalley, et qui permettront, entre autres, de converger vers El Biar, sont d'une importance salutaire. « La réalisation des trémies obéit à un plan décidé au plus haut niveau et qui vise à fluidifier la circulation automobile au niveau de la capitale toute entière », avait affirmé le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors d'une visite d'inspection à Alger. La trémie de Clairval sera inaugurée fin février 2005 par le ministre du secteur.